Né à Bâle, en 1670, d'un père pasteur qui le destine au ministère religieux, il reçoit une éducation très complète en théologie, langues orientales, médecine, physique, astronomie et mathématiques. Paul et Marguerite Euler confièrent l’éducation mathématique de leur fils Leonhard à un ami de la famille, Jean Bernoulli, brillant mathématicien. Le petit Leonhard se met ainsi très tôt à se passionner pour le calcul infinitésimal, et montre un talent de surdoué.
L'étudiant se lie d'amitié avec les deux fils de son maître, Nicolas et Daniel, qui en 1727 l'attirent à Saint-Pétersbourg pour siéger à l'Académie que l'impératrice Catherine Ière avait fondé deux ans plus tôt. Âgé de 47 ans, il occupe un poste dans la section de médecine et de physiologie, avant d'être promu dans le département des mathématiques. Il devient le principal mathématicien de la ville russe. En 1741, le roi de Prusse Frédéric II demande à Euler de venir à Berlin pour faire partie de l'Académie de la ville.
En 1766,il retourne à Saint-Pétersbourg. Il ressent les premiers symptômes de la cataracte qui lui fait perdre, dans un premier temps, l'usage de son oeil gauche et le rend aveugle pendant les douze dernières années de sa vie
Euler continue ses travaux et rédige des mémoires qu'il dicte à son entourage, avant de mourir en 1783.
Au fil des 886 ouvrages qu’on lui connaît, Leonhard Euler traitera de mathématiques, de logique, d’astronomie, d’optique et de mécanique des fluides. Il précisera la notion de fonction, s’attaquera aux nombres complexes, étudiera les orbites des planètes, travaillera sur la nature ondulatoire de la lumière, gambadera dans les champs magnétiques, explorera la théorie des graphes, reliera la trigonométrie aux logarithmes et aux exponentielles, s’amusera avec les équations différentielles et résoudra l'énigme des ponts de Königsberg.
Il reste de lui – entre autres – le cercle d'Euler, l'équation d'Euler, la constante d'Euler, la formule d'Euler, l'identité d'Euler, l’indicateur d'Euler et la méthode d'Euler.