Epoque moderne 17e et 18e siècle

Publié le par Baldenberger

La fin du 16e siècle et le 17e vont rompre avec la recherche de l’harmonie idéale de la Renaissance et prôner un réalisme parfois dramatisé à l’excès : c’est l’apparition du baroque. L'Église catholique cherchera à utiliser la peinture baroque comme moyen de propagande au moment où se développe le protestantisme.

Baroque

http://philatelier.over-blog.com/2016/11/le-baroque.html

 

Les structures politiques cherchent à asseoir leur puissance en utilisant l’art comme un instrument de promotion : définition du beau par des académies liées au pouvoir, glorification des élites par le portrait. Ainsi la constitution des nations néerlandaise et française impriment aux productions artistiques des caractéristiques propres. Le classicisme français, prolongement mais aussi réaction au baroque, trouve son origine dans une volonté politique : celle de Louis XIV. La monarchie absolue française va instaurer une Académie de peinture et de sculpture (voir ci-après) qui édictera des règles strictes et hiérarchisera les œuvres en les rattachant à des catégories. Pour plaire au souverain, il faut d'abord respecter la norme académique. Les genres furent également soigneusement hiérarchisés : au sommet, la peinture historique comprenant également les sujets religieux ou mythologiques, ensuite le portrait et le paysage, enfin la nature morte et la scène de genre (scènes de la vie quotidienne ou représentation d’une anecdote). La rigueur de la doctrine officielle était en fait un carcan incompatible avec la créativité artistique

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