Je vois le jour le 12 décembre 1821, à Rouen.
Mon père est chirurgien en chef à l'hôtel-Dieu de Rouen.
Je passe une jeunesse monotone et je développe très vite un don pour l’écriture. Je suis un bon élève mais indiscipliné. Au collège, je suis le rédacteur copiste d’un journal : Art et Progrès.
En 1836, alors que je n’ai que 15 ans, je tombe amoureux d’Elisa Schlesinger, une dame de 26 ans. Cette passion muette restera toujours gravée dans ma mémoire ; j’en ferai mention dans mon roman "l'Education sentimentale" en1869.
En 1840, je passe son bac et je commence des études de droit mais j’ échoue ma deuxième année et je décide de me consacrer à la littérature.
En 1844, je suis victime de ma première crise d’épilepsie, maladie nerveuse qui va me perturber toute ma vie et me contraint à rejoindre ma propriété tranquille du Croisset.
Je me consacre alors à la première version de L'Éducation sentimentale. Je rencontre Louise Colet, une poétesse avec qui j’aurai une liaison amoureuse très orageuse. C’est le début d’une importante correspondance.
Je commence à écrire Madame Bovary en 1851 et je publie le livre après plusieurs années de travail en 1856. Ce livre fait scandale : je suis accusé d'atteintes aux bonnes mœurs et de provocations.
Je voyage en Tunisie et en Égypte, ce qui m'inspire pour écrire un nouveau roman, Salammbô. Je mets du temps pour écrire ce livre puisque j’ y travaille de 1857 à 1862.
Je deviens ami avec George Sand en 1863.
De 1867 à 1869 je me consacre à l'écriture d'une nouvelle Éducation sentimentale.
À partir de 1870, je suis confronté à de nombreux malheurs : ma mère meurt ainsi que Louise Colet et George Sand. Je suis également confronté à des problèmes financiers et à des échecs littéraires. Je condamne l'action des insurgés de la Commune de Paris.
Je publie Trois contes ("Un cœur simple", "La Légende de saint Julien l'Hospitalier", "Hérodias") en 1877.
Je meurs subitement d'une attaque cérébrale le 8 mai 1880 à Croisset alors que le livre reste inachevé. Il sera publié en 1881 après ma mort