Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

coutumes de noel

Les iffelen d'Egerkingen

Publié le par Baldenberger

Les iffelen d'Egerkingen

Le terme « Iffel » est une dérivation dialectale du mot « Inful ». Inful est l'ancien nom de la mitre, le couvre-chef d'un évêque. Traditionnellement, les Iffelen sont découpés dans du carton et recouverts de tissu de soie coloré ou de papier de soie.

L'origine de l'Iffelen n'est pas documentée. Les formes géométriques des peintures du plus anciens Iffelen  peuvent avoir un lien avec les fenêtres d'église gothiques typiques avec leurs arcs brisés.

À Küssnacht am Rigi, des Iffelen de 1916 de Franz Sidler ont été conservés. À Kägiswil, les spécimens les plus anciens ont environ 50 ans.

A Egerkingen, Wolfgang von Arx a dessiné les deux premiers Iffelen en 2005 et les a fait briller. La technique diffère de la construction traditionnelle utilisant du carton et du papier japonais. Il est dessiné à l’aide d’un ordinateur puis imprimé sur papier. Un stratifié donne au papier le support nécessaire.

Lors du défilé, les porteurs sont éclairés de l'intérieur avec des bougies. L'éclairage électrique est utilisé lors des expositions pour des raisons de sécurité incendie. Au cours des 15 dernières années, plus de 80 Iffelen ont été créés avec l'aide de Martin von Arb.

Les iffelen d'Egerkingen
Les iffelen d'Egerkingen

Publié dans Coutumes de Noël

Partager cet article
Repost0

Bénédiction de la craie

Publié le par Baldenberger

Bénédiction de la craie

Le jour même ou la veille de la fête de l'Épiphanie , des chrétiens de plusieurs confessions tracent sur leurs portes un motif comme celui-ci, "20 † C † M † B † 24". Les chiffres se réfèrent à l'année civile (20 et 24, par exemple, pour l'année 2024).

Les lettres ont une double signification : C, M et B sont les initiales des noms traditionnels des Rois Mages : Gaspard (Caspar), Melchior et Balthazar, mais elles sont aussi une abréviation de la bénédiction latine Christus mansionem benedicat, qui signifie que le Christ bénisse cette maison.

En Pologne, la lettre K est parfois utilisée à la place du C. Dans certaines localités, pour écrire l'inscription, on utilise une craie bénie par un prêtre ou ministre chrétien le jour de l’Épiphanie.

Cette coutume chrétienne de marquer la porte a un précédent biblique : les Israélites dans l'Ancien Testament ont marqué leurs portes afin d'être sauvés de la mort. Les familles accomplissent aussi cet acte parce qu'il représente l'hospitalité de la Sainte Famille aux Mages (et à tous les Gentils). Cela sert donc de bénédiction à la maison, ses habitants et ses visiteurs, pour y inviter la présence de Dieu

En Allemagne, ce sont les chanteurs à l'étoile, enfants déguisés en rois mages, qui passent de porte en porte pour marquer l'inscription en échange de promesses de dons à des associations caritatives.

Bénédiction de la craie
Partager cet article
Repost0

Chlausezueg

Publié le par Baldenberger

Chlausezueg

Le «Chlausezüüg» est l’ornement principal dans tout décor de Noël dans l’Appenzell-Rhodes Intérieures. Il est plus ancien que l’arbre de Noël.

Chlausezueg

La période de Noël dans le canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures est une véritable fête pour tous les sens. Elle commence dès la Toussaint, le 1er novembre, lorsque les vitrines des pâtisseries présentent leurs nouveaux pains d’épices (Chlausebickli). Depuis le début du 20e siècle, les pâtissiers des Rhodes-Intérieures font à la main ces friandises au pain d’épices, non fourrées et de forme plate. Les «Chausebickli» sont décorés d’images en sucre peintes à la main, souvent créées par des artistes. Le terme de «Bickli» vient de «bicken» qui signifie sauter aux yeux, se faire remarquer. «Bickli» était utilisé autrefois pour désigner, d’une manière générale, quelque chose de beau, de précieux.

Pendant la période de l’Avent, les boulangers, eux, font des brioches tressées en reprenant des formes transmises de génération en génération et c’est ainsi que naissent les «Tafel-Vögl», «Tafel-Zöpf», «Filering» et «Filebrood».

Le «Chlausezüüg» est le plus bel ornement de chaque maison au moment de Noël. Il y a encore quelques dizaines d’années, cette pyramide était aussi courante que le sapin de Noël. Le «Züüg» était alors composée de figurines symboliques, en pâte levée, empilées en pyramide sur une jatte à lait remplie de noix et de poires séchées. Aujourd’hui, une pyramide en bois octogonale est décorée de «Chlausebickli» et de «Dewiisli», de petites images en pâte à sucre, similaires aux biscuits à l’anis.

Des pommes rouges viennent compléter la pyramide, ainsi que de fines guirlandes. Un petit sapin de Noël artificiel, fabriqué autrefois en pain d’épices, vient orner le haut de la pyramide.

À partir du mois de novembre, les «Chlausebickli» étaient offerts aux enfants par leurs parrains et marraines ou leurs grands-parents. Ils les plaçaient entre les deux vitres des double fenêtres où tout le monde pouvait les admirer et où le pain d’épices restait moelleux. En fonction des traditions de chaque maison, la famille s’attaquait à la pyramide à partir de Noël ou de la nouvelle année. Elle était mangée morceau par morceau, de préférence avec beaucoup de beurre (Schmaalz) et du miel artificiel spécifique (Steendlihung). Aujourd’hui, personne ne mange plus les «Chlausebickli» et les «Dewiisli», qui sont conservés comme des œuvres d’art et réutilisées année après année.

https://www.appenzell.ch/fr/culture-tradition/traditions/chlausezueueg.html

Partager cet article
Repost0

Les cartes de Noël

Publié le par Baldenberger

Les cartes de Noël
Les cartes de Noël
Les cartes de Noël
Les cartes de Noël

La popularité grandissante des cartes de Noël coïncide avec l’évolution du système postal. En effet, au milieu du 19ᵉ siècle, la Grande-Bretagne mit en place le Penny Post, un service qui permettait d’envoyer des lettres pour seulement un penny. De plus, l’essor de l’industrie lithographique facilita la reproduction et la diffusion des cartes à grande échelle. les premières cartes de Noël remontent au 19ème siècle. C’est durant cette période que Sir Henry Cole, directeur du Victoria & Albert Museum de Londres, décida de créer une carte illustrée pour souhaiter un joyeux Noël à ses amis et sa famille. Ainsi, en 1843, il fit appel à l’artiste John Callcott Horsley pour réaliser cette première carte, qui représente une image symbolique de la charité chrétienne.

Publié dans Coutumes de Noël

Partager cet article
Repost0

Le calendrier de l'Avent

Publié le par Baldenberger

 

La tradition du calendrier de l'Avent remonte au XIXe siècle, en Allemagne. À l'origine, il s'agissait d'une simple couronne de gui ou de houx, sur laquelle on disposait 24 bougies, une par jour. Chaque matin, les enfants allumaient une bougie, ce qui symbolisait l'approche de Noël. Au début du XXe siècle, les premiers calendriers de l'Avent imprimés ont commencé à apparaître. Ces calendriers étaient composés de petits dessins ou de versets bibliques, cachés derrière des volets à ouvrir. En 1908, un éditeur allemand, Gerhard Lang, a inventé le premier calendrier de l'Avent moderne. Ce calendrier était composé de 24 fenêtres, derrière lesquelles se cachaient des petits jouets ou des friandises. Le succès de ce calendrier a été immédiat, et il a rapidement été adopté dans d'autres pays.

Aujourd'hui, les calendriers de l'Avent sont disponibles dans une grande variété de formes et de tailles. Ils peuvent être faits de papier, de carton, de bois ou même de chocolat. Certains calendriers sont religieux, tandis que d'autres sont simplement axés sur le plaisir.

Le calendrier de l'Avent est une tradition populaire qui aide les enfants à patienter jusqu'à Noël. Il est un symbole de l'anticipation et de la joie de cette fête.

Le calendrier de l'Avent

Publié dans Coutumes de Noël

Partager cet article
Repost0

Pan de Natale (Le pain de Noël)

Publié le par Baldenberger

Pan de Natale (Le pain de Noël)
Pan de Natale (Le pain de Noël)

Le Pain de Noël était un gros pain de maison, rond comme le pain de La Turbie. Il était fait avec le blé récolté dans les campagnes du pays et dont la farine provenait des moulins aussi bien de Monaco que de Roquebrune ou de Menton.

Sur le dessus de cette boule de pain, on disposait quatre à sept petites noix de manière de former une croix latine et on y déposait un petit rameau d'olivier et parfois on y ajoutait une petite branche d'oranger et de citronnier.

Pour nos anciens, la croix qui se trouvait sur ce pain était le signe de leur foi et le rameau d'olivier un gage de paix. Pour certains, la branche d'oranger et de citronnier ajoutée à la brindille d'olivier était le symbole de la richesse du terroir monégasque.

Le soir de Noël, après la messe de minuit, le Pan de Natale était disposé sur la table et la personne la plus âgée, ou parfois la plus jeune, de la famille procédait à la bénédiction du pain. Elle trempait la brindille d'olivier dans le l'eau bénite et  faisait un large signe de croix sur le pain mais aussi vers les personnes présentes autour de la table et prononçait les paroles suivantes :

"Che dame chela ram'auriva e l'agiütu de Diu, u mà se ne vaghe e u ben arrive".
"Qu'avec ce petit rameau d'olivier et l'aide de Dieu, le mal s'en aille et que le bien vienne".

Les participants se signaient et le maître de maison tranchait alors le pain et le distribuait.

En recevant ce pain chacun prononçait à voix basse "que le mal s'en aille et que le bien vienne".

Le reste de ce pain était conservé et des tranches étaient offertes aux visiteurs en signe de bienvenue.

Partager cet article
Repost0

Christstollen

Publié le par Baldenberger

Christstollen

"Les Allemands auraient inventé le Christstollen, roi des pâtisseries de Noël. 

Autrefois, lors de fêtes, les membres des tribus allemandes dédiaient à leurs dieux des pâtisseries représentant différents symboles. La foi chrétienne interdit cependant la cuisson de tels symboles. Les habitudes païennes se sont toutefois infiltrées dans les coutumes chrétiennes pour ensuite y être intégrées. Le nom Stollen trouve ainsi ses origines dans le mot " Stulo ", une colonne dédiée aux plus grandes divinités.


Aux siècles suivants, on a donné à ce gâteau allongé une signification symbolique : celle de l'enfant Jésus emmailloté dans ses langes. Le gâteau, d'abord étalé et aux côtés rabattus, représente les langes protectrices et chaudes repliées de la même manière."

Christstollen
Partager cet article
Repost0

Bûche de NOËL

Publié le par Baldenberger

Bûche de NOËL
Bûche de NOËL
Bûche de NOËL

La bûche de Noël réunissait autrefois tous les habitants de la maison, tous les hôtes du logis, parents et domestiques, autour du foyer familial.

La bénédiction de la bûche avec les cérémonies traditionnelles dont elle se parait n’était que la bénédiction du feu, au moment où les rigueurs de la saison le rendent plus utile que jamais.

Cet usage existait surtout dans les pays du Nord. C’était la fête du feu, le Licht des anciens Germains, le Yule Log, le feu d’Yule des forêts druidiques, auquel les premiers chrétiens ont substitué cette fête de sainte Luce dont le nom, inscrit le 13 décembre au calendrier et venant du latin lux, lucis, rappelle encore la lumière.

 Le gâteau est arrivé vers 1870. Plusieurs pâtissiers se disputent la paternité, mais ils ont juste eu l'idée en même temps d'un roulé qui ressemble à une bûche. Auparavant, les desserts de Noël étaient très riches en ingrédients, comme les mince pies ou le pudding au Royaume-Uni, le stollen en Allemagne ou le panettone en Italie. On mettait surtout des raisins secs, denrée qui se conserve bien. C'était l'annonce d'un avenir prospère, car les fruits secs sont symboles de fertilité. Ainsi, on multiplie les mets à Noël, car "l'abondance promet l'abondance". 

 

Partager cet article
Repost0

Les bougies de NOËL

Publié le par Baldenberger

Les bougies de NOËL

 

Les bougies appartiennent au rituel de Noël depuis fort longtemps. Selon les régions du monde, leur signification varie.

Parmi les décorations du temps des fêtes, la bougie de Noël s'impose par son caractère solennel. Symbole de lumière et de paix, elle est souvent offerte en cadeau, magnifiquement parée de couleurs et de sculptures.

À Marseille, les trois bougies sur la table représentent la Sainte Trinité.

En Angleterre, la longue bougie rouge décorée de houx a remplacé la bûche, et il existait même un rituel pour l'allumer. Cependant, si elle devait cesser de brûler la journée de Noël, c'était un bien mauvais signe.

En Irlande, on place des bougies sur le rebord des fenêtres pour guider les Rois mages.

Au Danemark, on allume deux bougies, qui représentent le père et la mère; la première à s'éteindre désigne celui qui mourra en premier.
 

Les bougies de NOËL
Les bougies de NOËL
Les bougies de NOËL
Les bougies de NOËL
Les bougies de NOËL
Les bougies de NOËL

Autrefois, on fixait les bougies aux branches du sapin tant bien que mal, avec de la cire ou des épingles, mais c'était plus ou moins sécurisant! Vers la fin du X1Xe siècle, on a vu apparaître de petites lanternes et des bougeoirs à pince, ce qui a facilité l'installation des bougies.

Au début du XXe siècle, on a ajouté des globes de verre pour abriter la flamme et l'isoler des aiguilles, si facilement inflammables. C'est sans doute en raison du haut risque d'incendie qu'on ne décorait l'arbre que la veille de Noël, et ce, jusqu'à ce qu'on adopte l'éclairage électrique !

Les bougies de NOËL
Les bougies de NOËL
Les bougies de NOËL
Les bougies de NOËL
Partager cet article
Repost0

Le vin chaud

Publié le par Baldenberger

Le vin chaud
Le vin chaud
Le vin chaud

Le vin chaud est indissociable de l’hiver et plus particulièrement, de la période de Noël et ses marchés, il n’en a pas toujours été de même. Plutôt qu’une recette festive, il s’agissait en réalité d’une astuce peu ragoûtante.

Le vin chaud date en effet de la Rome antique, mais à l’époque, au-delà du fait qu’on ne célébrait pas Noël, il s’agissait simplement de tromper les papilles des invités. En effet, au temps des Romains, on consommait le vin en fin de repas, et pour masquer son goût oxydé peu agréable, on y ajoutait épices, fruits secs, miel et herbes. Autre effet positif des épices: permettre au vin de se conserver bien plus longtemps, ce qui a contribué à populariser les vins épicés. Au Moyen-Âge, on y ajoute girofle et cannelle et on baptise cette boisson sucrée Hypocar. C’est plus tard en Allemagne et en Autriche que vient l’idée de réchauffer cette boisson: le Glühwein était né.

https://saveurs.be/les-origines-du-vin-chaud-vont-vous-surprendre/

Le vin chaud

Publié dans Coutumes de Noël

Partager cet article
Repost0

1 2 3 4 > >>