Les machines volantes de Léonard de Vinci

Le Codex sur le vol des oiseaux est un document rédigé, en écriture spéculaire, par Léonard de Vinci en 1505, dans lequel il étudie le vol des oiseaux et propose des dessins de machines volantes.

Avion III Ader

L’aile de la chauve-souris a été une grande source d’inspiration pour la conception d’objets volants. 

C’était en 1890 que Clément Ader faisait décoller le premier avion à moteur de l’histoire, « Eole », marquant ainsi, le début de l’aviation. Mais avant de concevoir son avion, Ader s’était procuré des Roussettes des Indes : d’énormes chauve-souris dépassant les 1,10 mètres d’envergure ; il les a observées voler dans une volière qu’il avait construite dans son jardin à Paris. Suite à ses observations, Ader conçoit le premier modèle d’Eole et tente un premier essai le 9 octobre 1890. Grâce à ses ailes et un moteur 4 cylindres à vapeur à brûleur à alcool, le premier avion à motorisé s’élève à une hauteur de 20 cm sur une longueur de 50 mètres.

Barque ailée Le BRIS

Jean Marie Le Bris est né le 25 mars en 1817 à Concarneau et mort le 10 février en 1872 à Douarnenez.

Bris avait fait un tour du monde qui a duré 25 mois et lui a permet de parfaire sa connaissance de la navigation maritime. Rendu à la vie civile en avril 1840, Le Bris reprend son métier dans la marine marchande et passe avec succès son brevet de maître de cabotage en 1843.

Au milieu des années 1850, il a fabriqué un premier engin qui lui permet de réaliser l’événement historique du premier envol au dessus du point de départ.

hydravion Henri Fabre

Ingénieur français, né à Marseille en 1882, décédé en 1984, Henri Fabre a été l'inventeur, le constructeur et surtout le premier pilote de l'hydravion.
Le 28 mars 1910, sur l'étang de Berre, dans les Bouches-du-Rhône, Henri Fabre fait décoller son hydravion, qu'il surnomme le « canard » (appareil dont le petit plan était à l'avant et le système propulsif à l'arrière).
Après avoir glissé sur cinq cent mètres, l'appareil s'envola et se posa sans diffculté. Au second vol, il parcourut 800 mètres et monta à plus de 5 mètres. Après l'hydravion de Fabre, de nombreux appareils furent réalisés et présentés au meeting de Monaco en 1912. Cette invention de l'hydravion a ainsi ouvert un formidable champ de possibilités à l'aviation balbutiante de cette époque.

Ballon à rames Blanchard

Jean-Pierre François Blanchard, né le 4 juillet 1753 au Petit-Andely et mort le 7 mars 1809 à Paris, est un jeune inventeur passionné et touche-à-tout. L’homme travaille depuis plusieurs années à un « vaisseau volant ayant la forme d’un oiseau, muni de six ailes et d’un gouvernail ».

Après plusieurs expériences sans pilote, Blanchard, 31 ans, est prêt à tenter son premier vol habité avec un ballon de son invention. Le 2 mars 1784, il part du Champs de Mars à Paris, traverse la Seine et passe au-dessus du village de Passy où il reste stationnaire durant un quart d’heure et  il parvient à se poser dans la Plaine de Billancourt à proximité du pont et de l’actuelle rue de Sèvres.

Il s'illustra dans la conquête des airs en ballon, notamment la première traversée de la Manche en ballon, le 7 janvier 1785

La demoiselle Santos-Dumont

Achevée à la fin de l’année 1908, la Demoiselle est le premier aéroplane fabriqué en série par Clément-Bayard. Souhaitant encourager l’aviation, Santos-Dumont abandonne ses droits sur cet appareil simple, léger et bon marché. Le fuselage en bambou laisse penser que l’exemplaire présenté a été réalisé par l’atelier de Santos-Dumont.

La Santos-Dumont Demoiselle (du nom des libellules demoiselles) est un des premiers avions de sport léger et ULM de l'histoire de l'aviation, chef-d'œuvre de l'ingénieur-pilote-pionnier franco-brésilien Alberto Santos-Dumont, fabriqué à environ 50 exemplaires en 5 versions.

hélicoptère Ponton d'Amecourt

Les inventeurs français Gustave de Ponton d'Amécourt (maire de Trilport près de Paris) et Guillaume Joseph Gabriel de La Landelle construisent en 1861 un petit prototype expérimental d'aérostat plus lourd que l'air, à rotor contrarotatif à deux hélices aériennes coaxiales, avec un moteur à vapeur bicylindre dont la chaudière était en aluminium.

Ils s'inspirent entre autres de la vis aérienne et de l'ornithoptère des manuscrits de l'Institut de Léonard de Vinci remontant aux années 1480, du bambou-coptère chinois du IV^e siècle, et de leurs premiers prototypes d'études d'hélice aérienne, les « spiralifères ».

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