Louis BLERIOT

Publié le par Baldenberger

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Je suis né  le 1er juillet 1872 à Cambrai, dans le Nord.

Originaires du Verguier et de Pontru, deux localités voisines, situées au nord du département de l’Aisne, à la limite de la Somme, mes parents, Louis Blériot et Eugénie Candeliez,  avaient pris l’ascenseur social, après un mariage entre cousins germains, en 1712. 

De fermiers-mulquiniers, ils étaient devenus fabricants de coton et de toile, et mon père,  sucrier à Walincourt,

Quant à moi, je commence mes études à l'Institution Notre-Dame en 1882. En 1887, je quitte Cambrai pour le lycée d'Amiens, le collège Sainte-Barbe à Paris puis l’École centrale des arts et manufactures, où je suis admis en 1892.

Ingénieur diplômé de l’École centrale (promotion 1895), j'entre chez Baguès, usine de luminaires,  puis effectue mon service militaire dans l'artillerie à Tarbes.

Inventif, je fonde ma première entreprise "Établissements L. Blériot" et j' installe ma boutique à Paris où je vends de nombreux accessoires automobiles comme de l’éclairage, novateur pour l’époque.

J'avoue être attiré par l’aviation et très inspiré par le travail de Clément Ader qui a réussi à créer un prototype d’avion appelé l’Eole, à mon tour, je me lance dans la fabrication d’un avion d’1 mètre 50 et de 10kg. 

Ce premier prototype s’envole en 1901 : un succès ! et je continue sur ma lancée mais beaucoup de mes prototypes se crashent et cela fait beaucoup parler dans la presse de l’époque.

Entre 1905 et 1909, j'ai produit onze prototypes dont le fameux Blériot XI

Je n’abandonne pas et je rencontre Gabriel Voisin avec qui je fonde « Blériot et Voisin ». Je deviens le concepteur des nouveaux modèles et Gabriel Voisin devient le mécanicien. Cette alliance prend fin à la suite de multiples crashs comme celui du modèle Blériot IV en 1906.

Je poursuis donc mes conceptions aéronautiques en solitaire et je développe de nombreux autres modèles comme un avion monoplan, le « Canard », un avion à ailes en tandem ou encore un avion consolidé avec des cordes à piano.

J'améliore sans cesse mes moteurs qui me valent de nombreuses disputes avec des mécaniciens.

 

Le 31 octobre 1908, je réussis le premier vol de ville à ville de l’histoire de l’aviation, entre Toury et Artenay. Ce vol dura 2 heures et fut récompensé par les éloges de la presse de l’époque.


 

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En 1909, j'obtiens le brevet de pilote no 1 délivré en France. 

Le 25 juillet 1909, je deviens le premier homme à traverser la Manche en solitaire, en 37 minutes.

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La traversée de la Manche réussie, mon ami Alfred Leblanc m'avance les fonds pour lancer rapidement la fabrication en série du modèle de cette traversée. Sur cette lancée,  je crée une école de pilotage à Pau

De 1910 à l'automne 1913, je retire d'importants bénéfices de ma firme. Les commandes affluent et je dois agrandir mes ateliers.

J'adopte un mode de vie aristocratique et m'établis dans un hôtel particulier du 16e arrondissement avec mes sept enfants

Au terme de mon exaltante carrière industrielle, je passe la main avant de mourir précocement le , emporté par une crise cardiaque.

Au début 1911, Henri Salmet est employé par l'école de pilotage Blériot à l'aérodrome de Hendon.
Au début 1911, Henri Salmet est employé par l'école de pilotage Blériot à l'aérodrome de Hendon.

Au début 1911, Henri Salmet est employé par l'école de pilotage Blériot à l'aérodrome de Hendon.

Louis BLERIOT

Publié dans TROMBINOSCOPE, Transports

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