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Lucien MURATORE

Publié le par Baldenberger

Lucien MURATORE
Lucien MURATORE
Lucien Muratore dans Déjanire de Camille Saint-Saëns.

Lucien Muratore dans Déjanire de Camille Saint-Saëns.

Fils d'un immigrant piémontais, Lucien Muratore commence très jeune une carrière de comédien au théâtre des Variétés de Marseille et il est le partenaire de Réjane et Sarah Bernhardt, au Théâtre de l'Odéon. Il joue La Dame de chez Maxim aux Théâtre des Nouveautés.

Il étudie la musique au conservatoire de sa ville puis travaille à Paris avec Edmond Vergnet, le premier Samson à l'Opéra de Paris. Muratore commence comme baryton mais sa voix se développe vers l'aigu et il débute le à l'Opéra-Comique à Paris, où il participe à la création de La carmélite de Reynaldo Hahn. En 1904, il chante Werther à La Monnaie de Bruxelles.

En 1905, il débute à l'Opéra de Paris. Il se voit rapidement confier les principaux rôles de ténor, notamment dans Carmen (don José), Paillasse (Canio) et Tosca (Cavaradossi). Il crée également, entre autres, le rôle de Prinzivalle dans Monna Vanna d'Henry Février en 1909 à l'Opéra de Paris, de Bacchus dans Bacchus triomphant de Camille Erlanger à Bordeaux en 1909 et celui d'Hercule dans Déjanire de Camille Saint-Saëns en 1911 à l'Opéra de Monte-Carlo.

À partir de 1913, il séjourne souvent aux États-Unis. Pendant la Première Guerre mondiale, il milite en faveur de l'intervention américaine en Europe.

Parallèlement à sa carrière sur scène, il tourne quelques films muets puis parlants dont Le Chanteur inconnu (1931). Entre 1914 et 1916, il tourne plusieurs films (Manon Lescaut, La sposa della morte et La rosa di Granata) avec sa femme, depuis 1913, la cantatrice italienne Lina Cavalieri dont il se sépare en 1919. Le divorce est lui prononcé en 1927.

Après ses adieux à la scène en 1931 dans Pénélope, il se consacre progressivement à l'enseignement du chant et de la mise en scène.

Il a été maire du village de Biot (Alpes-Maritimes) de mai 1929 jusqu'à sa démission en 1934. Durant son mandat, Lucien Muratore cherche et trouve des financements dans le but de réaliser un nouveau pont, mieux adapté à la circulation automobile, reliant Biot à la ville d'Antibes.

En avril 1944, il accepte le poste de directeur de l'Opéra-comique, dont il est relevé dès le 1er septembre suivant, quelques jours après la libération de Paris.

Ténor français le plus populaire de son époque, il est enterré au cimetière Saint-Pierre à Marseille. Sur sa tombe le sculpteur Antoine Sartorio a représenté Orphée et une lyre avec la mention « Le chant, don divin »

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Adam MIEROSLAWSKI

Publié le par Baldenberger

Adam MIEROSLAWSKI
Adam MIEROSLAWSKI
Adam MIEROSLAWSKI

Émigré polonais, Adam Mieroslawski, est né en Pologne à Strykow le 23 avril 1815, Très tôt, il aspire à devenir marin et décroche plusieurs embarquements » long cours dans la marine de commerce. En 1842, de Maurice où il est installé, il décide d’aller chasser l’éléphant de mer à Kerguelen.
C’est au retour de cette campagne qu’il découvre l’île Saint-Paul et son abondance de poissons. De retour à Maurice, il décide en mars 1843 d’organiser une expédition à Saint-Paul afin d’y monter une pêcherie pour approvisionner l’île Bourbon en poissons. Cette première expédition est très prometteuse et à son retour, il demande au gouverneur de Bourbon, l’amiral Bazoche, de prendre possession de Saint-Paul et Amsterdam au nom de la France. Ce dernier accorde à Mieroslawski ta concession de pêche et décide d’envoyer à Saint-Paul un petit détachement militaire d’une dizaine d’hommes pour prendre possession des deux îles au nom de la France.
La prise de possession est effectuée à Amsterdam le 1er Juillet et à Saint-Paul le 3 juillet 1843 où le débarquement des hommes et du matériel est effectué. En avril 1844 le gouverneur Bourbon ordonne le retour de la petite garnison sur ordre de Paris, car l’Angleterre conteste la prise de possession,

Cet aventurier aux multiples facettes, disparu en 1851 dans des circonstances troubles durant un voyage entre La Réunion et l’Australie, aura incontestablement contribué à ce que la France prenne possession et maintienne sa souveraineté sur les îles Saint-Paul et Amsterdam.

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Lucie RANDOIN

Publié le par Baldenberger

Lucie Randoin, née le 11 mai 1885 à Bœurs-en-Othe et morte le 13 septembre 1960 à Paris, est une biologiste et hygiéniste française. Elle est la première femme à avoir enseigné à la faculté de médecine de Paris et la première femme biologiste médicale à l'Académie de médecine après Marie Curie.

Lucie RANDOIN
Lucie RANDOIN
Lucie RANDOIN
Lucie RANDOIN

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Marc BLOCH

Publié le par Baldenberger

Marc BLOCH

Je suis  né le 6 juillet 1886 à Lyon. Je suis le fils de Gustave Bloch, professeur d'histoire et d'antiquités gréco-romaines à la faculté des Lettres de Lyon, et de Sara Ebstein.

Je fais mes études secondaires au lycée Louis-le-Grand de Paris, puis j' entre à l'École Normale Supérieure en 1904. En 1908, je suis reçu à l'agrégation d'histoire.

De 1912 à 1914, j' enseigne l'histoire et la géographie successivement aux lycées de Montpellier et d'Amiens.

Mobilisé le 2 août 1914 comme sergent d'infanterie, je termine la guerre comme capitaine, décoré de la Croix de Guerre (4 citations) et de la Légion d'honneur.

En 1919, j' épouse Simone Vidal et, la même année, je suis nommé chargé de cours d'histoire du Moyen-âge à la Faculté des Lettres de l'université de Strasbourg, puis j' obtiens la chaire d'histoire du Moyen-âge en 1927.

C'est à Strasbourg que je rencontre Lucien Febvre avec lequel je fonde en 1929 les "Annales d'histoire économique et sociale". Dès lors, cette "Ecole des Annales" contribue profondément au renouvellement de la discipline historique, par la mise en évidence de nouvelle problématiques : l'étude des mentalités, l'anthropologie, l'économie et la société se trouvent désormais au cœur de la recherche scientifique.

Mes années à Strasbourg voient également naître la majeure partie de mon œuvre universitaire : je publie en 1920 ma thèse de doctorat d'État, "Rois et Serfs" : un chapitre d'histoire capétienne, que j' ai soutenue en Sorbonne. En 1924 paraît mon ouvrage "Les Rois thaumaturges" et en 1927, "Les Caractères originaux de l'histoire rurale française".

En 1936, je suis nommé maître de conférence d'histoire économique à la Sorbonne, puis titulaire de la chaire en 1938.


Mobilisé le 23 août 1939 en Alsace, je suis  muté dans le Nord, alors que paraît le premier tome de "La société féodale". En mai-juin 1940, je prends part à la campagne du Nord, puis je rejoins ma famille dans la Creuse après l'Armistice du 2 juillet. C'est à cette époque que je publie le second tome de "La société féodale" et que j' écris "L'étrange défaite" (publié en 1946).

Exclu de la fonction publique conformément aux décrets de 1940 sur le statut des juifs,je suis "relevé de déchéance" pour "services scientifiques exceptionnels rendus à l'Etat français" et je reprends mon enseignement en janvier 1941, à la faculté des lettres de l'Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand.

Mais je suis vite muté à la faculté des lettres de Montpellier (1941-1942), où je participe à la mise en place du mouvement de résistance "Combat" et je collabore au "Cercle de Montpellier", l'une des préfigurations du "Comité général d'études" (CGE). Je rédige en outre un nouvel ouvrage : "Apologie pour l'histoire ou le métier d'historien" (publié en 1949).

De 1943 à 1944, je suis à Lyon. J' entre dans la vie clandestine et j'adhère au mouvement "Franc-Tireur", dont je deviens membre du directoire national. Je mets en place les Comités de Libération de la région et je prépare le "plan d'insurrection de la région de Lyon". Enfin, je collabore activement à la revue Les Cahiers Politiques, organe du CGE à Paris.

Arrêté par la Gestapo le 8 mars 1944, je suis torturé et emprisonné à la prison de Montluc. Le 16 juin, avec 28 autres prisonniers, je suis conduit à Saint-Didier-de-Formans, près de Lyon, où l'on me fusille.

Marc BLOCH

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Gerardus MERCATOR

Publié le par Baldenberger

Gerardus Mercator et dans les livres français sous celui de Gérard Mercator, né le 5 mars 1512 à Rupelmonde et mort le 2 décembre 1594 à Duisbourg, est un mathématicien, géographe et cartographe flamand, inventeur de la projection cartographique qui porte son nom. Pionnier dans l’histoire de la cartographie, il est considéré comme l’un des fondateurs et l’un des membres les plus éminents de l’école de cartographie flamande du XVIe siècle, avec Gemma Frisius et Abraham Ortelius.

Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR

La projection de Mercator ou projection Mercator est une projection cartographique de la Terre, dite « cylindrique », tangente à l'équateur du globe terrestre sur une carte plane formalisée par le géographe flamand Gerardus Mercator, en 1569.

Gerardus MERCATOR
Gerardus MERCATOR

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Juliette GRECO

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Juliette Gréco, née le 7 février 1927 à Montpellier et morte le 23 septembre 2020 à Ramatuelle, est une chanteuse et actrice française, surnommée « La muse de Saint-Germain-des-Prés ». Figure emblématique de la chanson française « à texte », avec une carrière s’étalant sur près de sept décennies, elle est notamment célèbre pour avoir été l'interprète d'auteurs tels que Raymond Queneau, Jean-Paul Sartre, Jacques Prévert, Léo Ferré, Boris Vian, Guy Béart et Serge Gainsbourg.

https://juliettegreco.fr/biographie/

 

Juliette GRECO
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Alice MILLIAT

Publié le par Baldenberger

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Pierre de RONSARD

Publié le par Baldenberger

Pierre de RONSARD
Pierre de RONSARD
Pierre de RONSARD

Je vois le jour le 11 septembre 1524 au sein du château de la Possonnière, dans le Vendômois, où je grandis au sein d'une vieille famille de la noblesse française.

Éduqué par un précepteur, je fais preuve d'un goût profond pour l'étude et la poésie. Mon père me destine à une carrière dans les ordres, mais c'est finalement au service de la cour du roi que je vais me  placer.

Après avoir passé trois ans en Écosse et en Angleterre auprès de Jacques V d'Écosse, je commence à m'intéresser à la poésie. Je rentre en France et me vois progressivement offrir une place de choix dans l'entourage royal, d'abord comme page puis comme conseiller. Après une convalescence passée au château familial, suite à une maladie qui affecte mon audition, je commence à écrire des poèmes.

En 1547, je rencontre Joachim du Bellay, avec qui je fonde le mouvement de la Pléiade. Je suis le précurseur d'une langue modernisée et vivifiée, en nette rupture avec ce qui existait précédemment. Mon style est imagé et révolutionne le rythme de l'époque, imposant une nouvelle versification.

Je publie Les Odes (1550), à l'âge de 26 ans, et le succès ne se fait pas attendre. Deux ans plus tard, mon recueil Les Amours (1552), duquel est tiré son célèbre poème Mignonne, allons voir si la rose... achève de me placer parmi l'élite des poètes du siècle. C'est à cette époque que je gagne mon surnom de "Prince des poètes".

Je deviens par la suite poète et aumônier du roi Charles IV, qui m' offre le prieuré de Saint-Cosme en guise de reconnaissance, en 1565.

Cette sécurité matérielle me permet  de m'éloigner de la cour, pour me consacrer pleinement à la poésie, même si je reste aumônier du roi jusqu'en 1571. Paraissent plusieurs recueils, parmi lesquels Les Discours et La Franciade, qui me voient élargir mes thèmes de prédilection (la jeunesse, les amours impossibles, le temps qui passe, la nature) à la politique. En 1572, je publie le dernier tome des Amours, intitulé Sonnets pour Hélène, au sein duquel figure le poème Quand vous serez bien vieille...

Mes poèmes ont fait de moi l'un des plus éminents auteurs de mon siècle.

Je m''éteins des suites d'une longue maladie le 28 décembre 1585, dans mon prieuré de Saint-Cosme, où je suis inhumé.

Mon poème le plus célèbre, Mignonne, allons voir si la rose... a contribué à ma postérité d'une bien belle manière : la rosiériste Louisette Meilland a créé en 1987 une variété de rose, poétiquement nommée "rose Pierre de Ronsard"

Pierre de RONSARD
Pierre de RONSARD

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Françoise SAGAN

Publié le par Baldenberger

Françoise SAGAN
Françoise SAGAN

Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, est née le 21 juin 1935 à Cajarc, en France. Elle est décédée le 24 septembre 2004 à Honfleur. Sagan est reconnue comme l'une des figures emblématiques de la littérature française du XXe siècle. Elle est surtout connue pour ses romans et pièces de théâtre.

Sagan grandit dans une famille bourgeoise et passe son baccalauréat à l'âge de 18 ans. C'est en 1954, à l'âge de 18 ans également, qu'elle publie son premier roman, "Bonjour Tristesse". Ce roman, écrit en seulement quelques mois, est un succès phénoménal et propulse Sagan sur la scène littéraire internationale. L'œuvre traite de la relation complexe entre une adolescente et son père, et est empreinte d'une désillusion et d'une maturité que beaucoup jugent étonnantes pour une si jeune auteure.

Après le succès de "Bonjour Tristesse", Sagan continue d'écrire et publie plusieurs romans, dont "Un certain sourire" (1956), "Aimez-vous Brahms?" (1959), et "Les merveilleux nuages" (1961), tous centrés sur des thèmes similaires : l'amour, la désillusion, la classe bourgeoise. Elle est souvent associée au courant existentialiste pour son écriture épurée et ses personnages aux prises avec l'absurdité de la vie.

En dehors de sa carrière d'écrivain, Sagan est aussi connue pour son style de vie libre et non-conformiste. Elle avait un amour pour les voitures de sport et le jeu, qui la mena à des ennuis financiers et juridiques.

Malgré une vie personnelle tumultueuse, Sagan a laissé une empreinte indélébile sur la littérature française. Elle continue d'être lue et étudiée à travers le monde pour son talent à explorer les sentiments humains avec une sensibilité et une lucidité rares.

Françoise Sagan est décédée en 2004 à l'âge de 69 ans, laissant derrière elle une œuvre riche et complexe qui continue de fasciner et d'inspirer les lecteurs.

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Marguerite DURAS

Publié le par Baldenberger

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