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Religieuse

Publié le par Baldenberger

Religieuse

Il faut remonter au XVIIIème siècle pour trouver les premières traces de la religieuse. A cette époque, la pâtisserie française connaît un véritable essor et de nombreuses créations voient le jour. Parmi elles, un dessert nommé “baba“, qui consiste en une pâte levée imbibée de sirop, est particulièrement apprécié. Ce gâteau doit son nom à un personnage historique : le roi de Pologne et beau-père de Louis XV, Stanislas Leszczynski, qui l’aurait baptisé ainsi en référence à un conte oriental.

Ensuite, au XIXème siècle, le baba évolue et devient le “savarin“, grâce à l’ajout de crème pâtissière et de fruits. La pâtisserie prend alors une forme ronde et bombée, caractéristique qui perdure encore aujourd’hui. C’est à cette époque que naît le chou à la crème, une pâte à choux garnie de crème pâtissière.

Enfin, c’est en 1856 que le célèbre pâtissier parisien Frascati crée la religieuse telle que nous la connaissons aujourd’hui. Il a alors l’idée d’associer deux choux à la crème, l’un plus grand que l’autre, et de les napper de glaçage. La pâtisserie est alors baptisée “religieuse” en raison de sa ressemblance avec une nonne en habit.

L’une des explications les plus couramment admises est que la religieuse ressemble à une nonne en habit de par sa forme et sa couleur. En effet, la pâtisserie est composée de deux choux à la crème superposés, l’un plus grand que l’autre, ce qui évoque la silhouette d’une nonne avec sa coiffe et sa cornette. De plus, la religieuse est traditionnellement recouverte d’un glaçage de couleur sombre, qui rappelle la robe portée par les religieuses.

Une autre explication réside dans l’histoire de la pâtisserie elle-même. Comme nous l’avons vu précédemment, la religieuse a été créée par le pâtissier Frascati en 1856. Or, cette même année, la France est marquée par la publication du roman “La Religieuse” de Denis Diderot. Certains pensent donc que le nom de la pâtisserie serait un hommage à cette œuvre littéraire.

Publié dans patrimoine

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Flamiche

Publié le par Baldenberger

Flamiche
Flamiche

Ce plat traditionnel fait la fierté de la région du Nord de la France et de la Belgique. Il faut remonter au Moyen Âge pour trouver son origine. Elle était préparée à l’occasion des fêtes et des célébrations familiales. Très populaire car économique et réconfortante, elle se composait à l’origine d’une pâte avec de la farine et des œufs, de crème fraîche et de poireau, le tout cuit au four.

Au fil des siècles et des familles, la recette s’est enrichie et diversifiée. On y a ajouté du fromage, des lardons, des champignons, et même du maroilles (dont on vous parlera juste après). Chaque famille y a apporté sa touche personnelle, faisant de la flamiche un plat traditionnellement familial et gourmand.

Le mot, d’origine flamande, signifie “gâteau”. La recette est, quant à elle, d’origine médiévale. Autrefois, il s’agissait d’une galette de pâte à pain que l’on dégustait chaude, généreusement arrosée de beurre fondu. Devenue plus tard une sorte de tarte, salée ou sucrée, on se mit à lui ajouter des légumes tels que les poireaux, les oignons, la citrouille, les endives ou du fromage tel que le maroilles.

Pour la petite histoire, la légende dit que la flamiche trouve son origine dans l’intelligente astuce d’une fermière de Romedenne (frontière franco-belge).

La flamiche est née un jour où cette femme se rendait à Dinant avec les produits de sa ferme pour les vendre au marché, elle tomba violemment et, dans son sac de transport, se retrouvèrent mélangés le beurre, les oeufs, la crème et le fromage. Elle courut chez une amie qui était en train de cuire son pain, elle préleva un pâton et en fit une tarte où elle déposa le mélange forcé qui était dans son sac et mit le tout au four.

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Le Paris-Brest

Publié le par Baldenberger

Le Paris-Brest
Le Paris-Brest

Le Paris-Brest, c’est un peu comme un coup de cœur … On y résiste difficilement. Avec sa forme de roue de vélo, cette pâtisserie française évoque la fameuse course cycliste Paris-Brest-Paris, qui a vu le jour en 1891. Mais ce n’est qu’en 1910 que le Paris-Brest est inventé par Louis Durand, un pâtissier de Maisons-Laffitte.

La recette originelle ? Une pâte à choux en forme de couronne, garnie d’une crème mousseline au praliné, saupoudrée d’amandes effilées. Simple, mais d’une efficacité redoutable. Le Paris-Brest a rapidement fait un carton en France, remportant même une médaille d’or à l’exposition universelle de Paris cette même année.

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L'opéra

Publié le par Baldenberger

L'opéra

L’Opéra, cette célèbre pâtisserie française, est un véritable chef-d’œuvre de la haute pâtisserie. Avec ses couches fines et délicates, sa crème au beurre onctueuse et son glaçage brillant, l’Opéra est une expérience gustative inoubliable qui ravit les amateurs de sucreries du monde entier.

L’histoire de l’Opéra remonte aux années 1950, où le célèbre pâtissier français Gaston Lenôtre a créé cette délicieuse création. Inspiré par l’architecture et l’esthétique de l’Opéra Garnier à Paris, Lenôtre a cherché à capturer l’élégance et la sophistication de cet art dans une pâtisserie. Et c’est ainsi que l’Opéra est né.

La composition de cette pâtisserie est un véritable travail d’équilibre et de précision. Chaque couche a son rôle à jouer pour créer une harmonie parfaite en bouche. La base est faite d’une génoise légère imbibée d’un sirop aromatisé au café ou au chocolat. Par-dessus vient une fine couche de ganache au chocolat noir, suivie d’une autre couche de biscuit Joconde imbibé.

Mais ce qui rend l’Opéra vraiment spécial, c’est sa crème au beurre au café ou au chocolat qui se trouve entre chaque couche. Cette crème veloutée apporte une douceur et une onctuosité incroyables à chaque bouchée. Enfin, pour couronner le tout, l’Opéra est glacé avec un glaçage au chocolat lisse et brillant.

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Escalope normande

Publié le par Baldenberger

Escalope normande
Escalope normande

L’escalope à la normande est une spécialité culinaire originaire de Normandie. Elle est réalisée au choix avec des escalopes de dinde, de poulet ou de veau et utilise des ingrédients locaux tel que pommes, calvados et crème fraîche de Normandie.

Escalope normande

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Le mille-feuille

Publié le par Baldenberger

Le mille-feuille

Le Mille-Feuille, c'est un gâteau qui se classe parmi les grands incontournables de la pâtisserie française. Et cette histoire là, ne date pas d'hier ! Son origine remonterait à 1651, rien que ça. Cette création est attribuée à François Pierre de la Varenne, un chef cuisinier originaire de Dijon. La création de cette célèbre pâtisserie intervient à l'heure où la gastronomie Française connaissait une véritable révolution, tranchant ainsi avec les plats lourdement épicés du Moyen-âge au profit de saveurs plus naturelles. 

C'est dans ce contexte de renouveau culinaire que le Mille-Feuille aurait alors vu le jour. Le concept ? Trois couches de pâte feuilletée séparées par deux couches de crème pâtissière, le tout saupoudré de sucre glace, de fondant ou d'un glaçage. Si on attribue cette création à François Pierre de la Varenne, la recette a ensuite été perfectionnée par le chef français Marie-Antoine Carême. Surnommé " le roi des chefs et le chef des rois", il est considéré comme étant l'un des grands noms de ce qu'on appelle la Haute-Gastronomie française. 

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Les macarons

Publié le par Baldenberger

Les macarons

Les macarons, ces petites douceurs colorées et élégantes, sont aujourd’hui incontournables dans les pâtisseries du monde entier. Leur histoire est aussi riche et variée que leurs saveurs. De leur origine supposée en Italie au Moyen Âge à leur popularisation en France, découvrons ensemble l’évolution de ces gourmandises qui font le bonheur des amateurs de douceurs sucrées.

Les origines italiennes

Le macaron trouve ses racines au Moyen Âge, en Italie. On attribue souvent l’invention de ce petit gâteau rond et moelleux aux moines italiens. À l’époque, il ne ressemblait pas encore à ce que nous connaissons aujourd’hui. Il s’agissait d’un simple biscuit à base d’amandes, de sucre et de blancs d’œufs, appelé « maccherone » en italien, qui signifie « pâte fine ».

L’arrivée en France

C’est à la Renaissance, au 16ème siècle, que les macarons traversent les Alpes pour arriver en France, grâce à Catherine de Médicis, épouse d’Henri II. Elle aurait introduit cette recette dans la cour royale française. Les macarons gagnent en popularité et se diversifient, notamment grâce aux chefs pâtissiers français qui apportent leurs touches personnelles.

La naissance des macarons modernes

Le macaron tel que nous le connaissons aujourd’hui, avec sa garniture à l’intérieur, est une création relativement récente. Au 19ème siècle, les pâtissiers français commencent à assembler deux coques de macarons avec une garniture crémeuse, souvent à base de ganache ou de confiture. Cette version est attribuée à la célèbre maison Ladurée à Paris, qui a grandement contribué à populariser cette version du macaron.

Les macarons de Pierre Hermé

Territoire d’expression favori de Pierre Hermé, le macaron, petite bouchée pâtissière, se prête à une créativité sans limite.

Pierre Hermé, guidé par sa passion, a transformé l’univers de la pâtisserie, s’inspirant de l’art, des voyages et des rencontres. Héritier d’une lignée de pâtissiers alsaciens, il débute à 14 ans chez Gaston Lenôtre, chez qui il se perfectionne à l’art du macaron (le biscuit traditionnel) développant une créativité et un savoir-faire qui le rendront célèbre.

Sa carrière prend son envol chez Fauchon et Ladurée, avant de fonder sa propre Maison en 1998. Hermé révolutionne la pâtisserie en créant des desserts uniques, comparables à la haute couture, et en 2016, il est reconnu comme le meilleur pâtissier du monde par l’Académie des World’s 50 Best Restaurants.

Ses talents exceptionnels lui valent le surnom de « Picasso de la pâtisserie » dans les médias. Récompensé par de nombreux titres, dont l’Officier de l’Ordre du Mérite Agricole et le Chevalier de la Légion d’honneur, il est aussi nommé Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres. Hermé continue d’innover, notamment avec ses desserts de Gourmandise Raisonnée®, tout en restant fidèle aux valeurs inculquées par Lenôtre.

Les macarons
Les macarons
Les macarons

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Le pot au feu, les potées

Publié le par Baldenberger

Le pot au feu, les potées

Le pot-au-feu est une recette de cuisine traditionnelle emblématique historique de la cuisine française, et du repas gastronomique des Français, à base de viande de bœuf cuisant longuement à feu très doux dans un bouillon de légumes.

La présence de pommes de terre est discutée, puisqu’elles ne faisaient pas partie de la recette d’origine, la pomme de terre n’ayant été introduite en France par Parmentier qu’à la fin du XVIIIe siècle.

Le pot au feu, les potées
Le pot au feu, les potées
Le pot au feu, les potées
Le pot au feu, les potées

Quelle différence y a-t-il entre pot-au-feu, et potée ? 

Pour certains elle réside dans les viandes utilisées, bœuf ou volaille pour le pot-au-feu, porc, et viandes diverses pour les potées.


Pour d'autres, c'est l'importance du bouillon.
Les potées seraient plus "solides"...ou alors plus "rustiques".


Ce qui est sûr, c'est que les deux tiennent leur nom du même ancêtre, Le "pot", la marmite où viandes et légumes cuisent lentement, à petits bouillons, dans l'eau aromatisée.

Le pot au feu, les potées
Le pot au feu, les potées

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Le fraisier

Publié le par Baldenberger

Le fraisier

L’histoire du fraisier est assez mystérieuse.
Ce que l’on sait, c’est que traditionnellement le fraisier est une pâtisserie à base de génoise, de crème mousseline et de fraise, le tout recouverte d’une couche de pâte d’amande.

Une piste possible serait le « Guide Culinaire »   d’Auguste Escoffier où on trouve des recettes composées de fraises crues.

Egalement, on peut trouver une origine ou une influence du fraisier moderne chez Gaston Lenôtre. Il a créé un dessert appelé le « Bagatelle » dans les années 60 dans lequel on retrouve certains éléments d’un fraisier.

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Le flan pâtissier

Publié le par Baldenberger

Le flan pâtissier

Le flan est un dessert traditionnel que l’on retrouve partout dans le monde : au Portugal avec le pastel de nata, en Chine sous le nom de dan tat, en Grande-Bretagne où on l’appelle far breton et bien sûr le classique flan pâtissier que l’on retrouve en France sous différents noms comme « tarte au flan » ou encore « flan parisien »

 

La plus ancienne trace de dessert s’apparentant au flan semble provenir de la région d’Amiens et date du XIIIème siècle, ce dessert était nommé Dariole, c’est le dessert qui se rapprochait le plus du flan à l’époque. Ce dessert est né en Angleterre où l’on a retrouvé ses première traces dès le Moyen Age au 14ème siècle

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