C'est à Saint Léons, que je vois le jour, le 21 décembre 1823. Je passe les premières années de ma jeunesse au Malaval, tout près de son village natal, chez mes grand-parents.
Je reviens à Saint Léons en 1830, où je poursuis ma scolarité.
En 1833, mon père emmène toute la famille à Rodez pour y tenir un café. Quatre années plus tard, nous nous installons à Toulouse.
Je rentre au séminaire que je quitte en 5ème pour gagner ma vie : je me retrouve à vendre des citrons à la foire de Beaucaire.
Je décide alors de me présenter à un concours, afin d'obtenir une bourse pour l'Ecole Normale primaire d'Avignon. Je suis reçu, et au bout de trois ans, décroche mon brevet supérieur.
Je commence ma carrière d'instituteur à Carpentras : j’ai alors 19 ans.
En 1849, je suis nommé professeur de physique à Ajaccio. De retour sur le continent en 1853, j’ accepte un poste dans une école d'Avignon, et je déménage dans une petite maison, bien modeste, rue des Teinturiers, dans le quartier Saint Dominique. L’occasion de travailler sur la garance sur laquelle je déposerai des brevets.
Le Ministre Victor Duruy me confie la création de cours du soir pour adultes, mais ma façon très libre d'enseigner déplaît à certains. Je démissionne alors, et m'installe à Orange. J’ y séjourne avec toute sa famille, pendant presque une dizaine d'années. L’occasion de me consacrer à la publication de quelques ouvrages d’entomologie.
En 1879, je fais l'acquisition de l'Harmas de Sérignan, où je réside jusqu'à sa mort en 1915, à l'âge de 92 ans.