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metiers d'art

Manufacture de VINCENNES

Publié le par Baldenberger

Manufacture de VINCENNES
Manufacture de VINCENNES

La manufacture de Vincennes est une manufacture de porcelaine tendre créée en 1740 dans l'enceinte du château de Vincennes, qui est transférée en 1756 à Sèvres pour constituer la manufacture de Sèvres.

Histoire de la manufacture de porcelaines de Vincennes

Création et essor (1740-1756)

  • 1740 : Création de la manufacture de porcelaine tendre dans l'enceinte du château de Vincennes par des entrepreneurs privés.
  • 1745 : Obtention du privilège royal exclusif pour la production de porcelaine "façon de Saxe".
  • 1748 : Direction de la manufacture confiée à Charles Adam, sculpteur du Roi.
  • 1752 : La manufacture devient "manufacture royale".
  • Début de la production de pièces de grande qualité, décorées de fleurs, de personnages et de scènes mythologiques.
  • Acquisition d'une renommée internationale.

Transfert à Sèvres (1756)

  • 1756 : Transfert de la manufacture à Sèvres pour des raisons d'approvisionnement en matières premières et d'espace.
  • La manufacture prend le nom de "manufacture royale de Sèvres".
  • Continuation de la production de porcelaine tendre et développement de la porcelaine dure.
  • Création de nouvelles formes et décors, sous l'impulsion de directeurs artistiques comme Jean-Claude Duplessis et Louis-Simon Boizot.

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Faïenceries d'Art de Malicorne sur Sarthe

Publié le par Baldenberger

Faïenceries d'Art de Malicorne sur Sarthe
Faïenceries d'Art de Malicorne sur Sarthe
Faïenceries d'Art de Malicorne sur Sarthe

Histoire des faïences de Malicorne-sur-Sarthe

Débuts

  • La production de faïence à Malicorne-sur-Sarthe remonte au XVIIIe siècle.
  • La première faïencerie a été fondée en 1747 par Jean Loyseau.
  • Il a profité des gisements d'argile de la région et de la proximité de la forêt pour créer son entreprise.
  • Les premières productions étaient des faïences utilitaires, destinées à un usage domestique.

Développement

  • Au XIXe siècle, de nouvelles faïenceries s'ouvrent à Malicorne.
  • La production se diversifie et s'oriente vers des faïences décoratives.
  • Les décors s'inspirent des styles de l'époque, tels que le Néoclassicisme et le Romantisme.
  • La faïence de Malicorne devient connue et appréciée dans toute la France.

XXe siècle

  • La Première Guerre mondiale a un impact négatif sur la production de faïence à Malicorne.
  • Dans les années 1920, Émile Tessier crée la technique de l'ajourage, qui devient la spécialité de Malicorne.
  • Cette technique consiste à découper des motifs dans la pâte d'argile crue, ce qui donne aux pièces une grande légèreté et une grande finesse.
  • La faïence ajourée de Malicorne rencontre un grand succès et est aujourd'hui reconnue dans le monde entier.

Aujourd'hui

  • Malicorne-sur-Sarthe est toujours une ville importante pour la faïence.
  • On y trouve de nombreuses faïenceries artisanales qui perpétuent la tradition de l'ajourage.
  • La ville abrite également un musée de la faïence qui retrace l'histoire de cette activité.

http://www.faiencerie-malicorne.com/historique/

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Porcelaine de Chantilly

Publié le par Baldenberger

Porcelaine de Chantilly
Porcelaine de Chantilly

L'histoire de la porcelaine de Chantilly

1725-1792 : Les débuts glorieux

  • 1725 : Le prince Louis-Henri de Bourbon-Condé, duc de Bourbon, charge le chimiste Cicaire Cirou de créer une manufacture de porcelaine à Chantilly.
  • 1730 : La manufacture est installée dans le hameau des Petites Fontaines.
  • 1735 : Cirou met au point une pâte de porcelaine tendre, translucide et d'une grande finesse.
  • 1738 : Obtention du privilège royal, garantissant un monopole de production pour 20 ans.
  • Débuts de la production :
    • Décor "Kakiemon" inspiré des porcelaines chinoises.
    • Couleurs vives et motifs exotiques.
    • Formes élégantes et raffinées.
  • Succès grandissant :
    • La porcelaine de Chantilly devient un symbole de luxe et de prestige.
    • Clients prestigieux : la cour royale, l'aristocratie française et européenne.
    • Production diversifiée : services de table, vases, figurines, etc.

1792-1870 : Une production discontinue

  • 1792 : La Révolution française met fin à la production de la manufacture.
  • Reprises ponctuelles :
    • 1804 : Alexandre Brongniart relance la production pendant quelques années.
    • 1840 : Poterie Duvivier reprend la manufacture, produisant de la porcelaine dure.
    • 1870 : Fermeture définitive de la manufacture.

XXe siècle : Un renouveau d'intérêt

  • Début du XXe siècle : Collectionneurs et amateurs d'art s'intéressent à la porcelaine de Chantilly.
  • 1989 : Création de l'Association pour la Renaissance de la Porcelaine de Chantilly.
  • 2009 : Reprise de la production par la Maison Jars.

Aujourd'hui

  • La porcelaine de Chantilly est toujours appréciée pour sa finesse, son élégance et son histoire.
  • Des pièces anciennes sont conservées dans de grands musées et collections privées.
  • La production actuelle s'inspire des modèles anciens et propose également des créations contemporaines.

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Faïences et procelaines de SCEAUX

Publié le par Baldenberger

Faïences et procelaines de SCEAUX
Faïences et procelaines de SCEAUX

Histoire de la porcelaine de Sceaux

L'histoire de la porcelaine de Sceaux est brève mais intense, s'étalant de 1735 à 1789. Cette manufacture française a connu un succès fulgurant, produisant des porcelaines tendres d'une grande finesse et d'une beauté remarquable.

Débuts prometteurs (1735-1745)

  • La manufacture de Sceaux est fondée en 1735 par Louis-François de Bey, un architecte talentueux, avec le soutien de la duchesse du Maine.
  • Jacques Chapelle, un peintre miniaturiste renommé, devient directeur artistique de la manufacture en 1738. Il apporte sa créativité et son expertise à la production de porcelaines.
  • La manufacture se spécialise dans la porcelaine tendre, imitant la célèbre porcelaine de Saxe.
  • Les premières productions de Sceaux se distinguent par leur pâte fine et translucide, leurs décors polychromes délicats et leurs formes élégantes.
  • La manufacture rencontre un succès rapide auprès de l'aristocratie française et européenne.

Apogée et innovations (1745-1768)

  • La période de 1745 à 1768 marque l'apogée de la manufacture de Sceaux.
  • La production se diversifie avec l'introduction de nouvelles formes, de nouveaux décors et de nouvelles techniques.
  • Sceaux devient célèbre pour ses services à thé et à café, ses vases, ses figurines et ses plaques décoratives.
  • Les décors s'inspirent de la nature, des chinoiseries, des scènes mythologiques et des sujets galants.
  • La manufacture emploie des artistes talentueux tels que Jean-Baptiste Nolin, François Boucher et Charles-Nicolas Cochin.
  • La porcelaine de Sceaux devient un objet de luxe convoité par les collectionneurs et les amateurs d'art.

Déclin et fermeture (1768-1789)

  • La découverte du kaolin en France en 1768 permet la production de porcelaine dure, plus résistante que la porcelaine tendre.
  • La manufacture de Sceaux, spécialisée dans la porcelaine tendre, perd de son attractivité.
  • La production décline et la manufacture rencontre des difficultés financières.
  • En 1789, la manufacture de Sceaux est définitivement fermée.

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Faïencerie de SARREGUEMINES

Publié le par Baldenberger

Faïencerie de SARREGUEMINES
 

L'histoire de la faïencerie de Sarreguemines

Fondation et essor

C'est en 1790 que la faïencerie de Sarreguemines voit le jour, fondée par les frères Jacoby et Joseph Fabry. La ville, située sur la rivière Sarre, offrait des avantages pour l'industrie : accès à l'eau, au bois et à la main-d'œuvre.

Les débuts furent difficiles, mais la persévérance des fondateurs et l'arrivée de Paul de Geiger en 1804 comme directeur technique propulsèrent la manufacture vers le succès. L'innovation et la qualité des produits, inspirés des styles anglais et français, firent de Sarreguemines une référence en matière de faïence.

Un développement florissant

Au cours du XIXe siècle, la faïencerie de Sarreguemines connut une expansion remarquable.

  • Nouvelles technologies: L'introduction de fours à charbon en 1830, puis de la mécanisation, permit d'augmenter la production et de diversifier les formes et les décors.
  • Décorations variées: La faïencerie de Sarreguemines se distingua par ses décors riches et variés, s'adaptant aux goûts de l'époque.
    • Assiettes parlantes: Décorées de proverbes, fables ou images populaires, ces assiettes devinrent un véritable succès.
    • Majoliques: Inspirées par les céramiques italiennes, ces pièces aux couleurs vives et aux motifs exotiques connurent une grande popularité.
    • Production de porcelaine: Vers 1855, la manufacture se lança également dans la production de porcelaine, avec une moindre importance.

Un rayonnement international

La faïencerie de Sarreguemines exporta ses produits dans le monde entier, de l'Europe aux États-Unis, en passant par l'Amérique du Sud et l'Afrique.

Défis et mutations

Le XXe siècle fut marqué par des bouleversements pour la faïencerie de Sarreguemines.

  • Guerres: Les deux guerres mondiales eurent un impact majeur sur l'activité de la manufacture.
  • Concurrence: L'arrivée de nouveaux matériaux et de concurrents étrangers fragilisa le marché.

Vers un renouveau

Malgré les difficultés, la faïencerie de Sarreguemines a su s'adapter et perdurer.

  • Rachat par le groupe SEB: En 1978, la faïencerie fut rachetée par le groupe SEB, qui lui permit de se moderniser et de diversifier sa production.
  • Production haut de gamme: La manufacture se focalise aujourd'hui sur des pièces haut de gamme, alliant tradition et innovation.
  • Musée de la faïencerie: Un musée à Sarreguemines retrace l'histoire de cette industrie et expose de magnifiques collections.

L'héritage de la faïencerie de Sarreguemines

La faïencerie de Sarreguemines a marqué l'histoire de la céramique française et européenne.

  • Production riche et variée: La manufacture a produit une quantité impressionnante de pièces, des services de table aux objets décoratifs, en passant par les carreaux de céramique.
  • Impact économique et social: La faïencerie a joué un rôle important dans l'économie locale et a contribué au développement de la ville de Sarreguemines.
  • Symbole de l'art de vivre: La faïencerie de Sarreguemines est aujourd'hui un symbole de l'art de vivre français et du patrimoine culturel de la région.
Faïencerie de SARREGUEMINES

Henri Loux et la vaisselle de Sarreguemines

Un artiste talentueux

Henri Loux (1873-1907) était un dessinateur et aquarelliste alsacien. Son talent et son style unique ont marqué l'histoire de la faïencerie de Sarreguemines.

Collaboration fructueuse

En 1904, Henri Loux s'associe à la faïencerie de Sarreguemines pour laquelle il crée de nombreux décors de vaisselle.

  • Inspiration alsacienne: Ses illustrations s'inspirent de la vie quotidienne en Alsace, des paysages pittoresques et des traditions locales.
  • Scènes et personnages: On retrouve dans ses décors des scènes de village, des personnages folkloriques, des animaux et des motifs floraux.
  • Couleurs vives: L'utilisation de couleurs vives et harmonieuses est une caractéristique distinctive de son travail.

Vaisselle dite "Obernai"

Le service de table le plus célèbre d'Henri Loux est sans aucun doute le "Obernai".

  • Décor riche et varié: Ce service est décoré de scènes représentant la ville d'Obernai, ses maisons à colombages, ses vignes et ses habitants.
  • Succès populaire: Le "Obernai" connut un immense succès dès sa sortie et reste aujourd'hui un service très recherché par les collectionneurs.

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La porcelaine danoise

Publié le par Baldenberger

La porcelaine danoise

L'histoire de la porcelaine danoise

L'histoire de la porcelaine danoise remonte au début du XVIIIe siècle, lorsque la manufacture royale de porcelaine (Den Kongelige Porcelænsfabrik) fut fondée à Copenhague en 1775. La manufacture a été créée à l'initiative de la reine douairière Juliane Marie, qui était passionnée par la porcelaine et souhaitait établir une production danoise de haute qualité.

Les débuts

Les premières années de la manufacture furent difficiles, car il était difficile de trouver les matières premières et les compétences nécessaires pour produire de la porcelaine de qualité. Cependant, grâce au soutien de la famille royale et à l'embauche d'artisans talentueux, la manufacture a rapidement gagné en réputation.

L'âge d'or

L'âge d'or de la porcelaine danoise eut lieu au XIXe siècle, sous la direction de directeurs artistiques tels que Arnold Krog et Thorvald Bindesbøll. Krog a introduit un style néoclassique, tandis que Bindesbøll a développé un style plus naturaliste, inspiré de la flore et de la faune danoises.

Le XXe siècle

Au XXe siècle, la porcelaine danoise a continué à évoluer, avec l'émergence de nouveaux artistes et de nouvelles techniques. Parmi les figures importantes de cette période, on peut citer Kaj Franck, Arne Haugen Sørensen et Per Lütken.

Aujourd'hui

Aujourd'hui, la porcelaine danoise est toujours synonyme de qualité et de design raffiné. La manufacture royale de porcelaine continue à produire des pièces uniques et élégantes, tandis que de nombreux autres ateliers et designers danois créent des porcelaines innovantes et originales.

Quelques figures importantes de la porcelaine danoise

  • Arnold Krog (1821-1896)

  • Thorvald Bindesbøll (1846-1908)

  • Kaj Franck (1911-1989)

  • Arne Haugen Sørensen (1902-1977)

  • Per Lütken (1916-1998)

La porcelaine danoise
La porcelaine danoise

Le service de porcelaine "Flora Danica):

  • Commandé en 1790 par le prince héritier Frédéric VI de Danemark pour l'impératrice Catherine II de Russie.
  • Décoré avec des copies exactes des planches de l'atlas Flora Danica.
  • Composé de 1 802 pièces, dont 1 200 assiettes différentes.
  • Considéré comme l'un des services de porcelaine les plus précieux au monde.

Événements importants:

  • Le service n'a pas été achevé avant la mort de Catherine II en 1796.
  • Il est resté au Danemark et a été utilisé par la famille royale danoise.
  • En 1863, un second service Flora Danica a été créé pour le mariage de la princesse Alexandra de Danemark.
  • Ce second service est aujourd'hui la propriété de la reine Elizabeth II d'Angleterre.
La porcelaine danoiseLa porcelaine danoise
La porcelaine danoiseLa porcelaine danoise

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Porcelaine de Limoges

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Porcelaine de Limoges
Porcelaine de Limoges
Porcelaine de Limoges

L'histoire de la porcelaine de Limoges

Débuts et essor (1768-1850):

  • La découverte de kaolin à Saint-Yrieix-la-Perche en 1768 lance l'industrie de la porcelaine à Limoges.

  • La première manufacture, la "Fayancerie Royalle", est fondée en 1736 par Massié.

  • De nombreuses autres manufactures s'ouvrent à partir de 1773, dont la Fabrique du Comte d'Artois, La Seynie et la Manufacture Royale.

  • La production se développe rapidement, encouragée par la qualité du kaolin local et l'essor du marché international.

  • Le Second Empire (1852-1870) est une période de forte croissance pour l'industrie, avec l'apparition de grandes manufactures comme Pouyat et Alluaud.

Innovation et rayonnement international (1850-1945):

  • La porcelaine de Limoges s'affirme comme une référence mondiale de qualité et de savoir-faire.

  • Les innovations techniques et décoratives se succèdent, avec l'apparition de la pâte tendre, du décor "à la grecque" et du style Art déco.

  • De grandes expositions internationales, comme celle de 1878 à Paris, contribuent à la renommée de la porcelaine de Limoges.

  • La production se diversifie, avec la création de services de table, d'objets d'art et de pièces uniques.

L'après-guerre et les défis contemporains (1945-présent):

  • La Seconde Guerre mondiale affecte durement l'industrie de la porcelaine.

  • La reconstruction et l'innovation permettent à Limoges de retrouver sa place sur le marché international.

  • L'apparition de nouveaux concurrents, notamment en Asie, impose une adaptation constante de la production.

  • La porcelaine de Limoges se tourne vers le haut de gamme et le sur-mesure pour maintenir sa compétitivité.

Aujourd'hui:

  • Limoges est l'un des derniers centres de production de porcelaine en Europe.

  • La ville compte une quarantaine de manufactures et ateliers employant environ 800 personnes.

  • La porcelaine de Limoges est labellisée "Indication Géographique Protégée" (IGP) depuis 2017.

  • Le savoir-faire des porcelainiers de Limoges est reconnu et valorisé à travers le monde.

Porcelaine de Limoges
 Rats Et L'oeuf, Porcelaine Peters - Musée Adrien Dubouché, Limoges
 Rats Et L'oeuf, Porcelaine Peters - Musée Adrien Dubouché, Limoges
 Rats Et L'oeuf, Porcelaine Peters - Musée Adrien Dubouché, Limoges

Rats Et L'oeuf, Porcelaine Peters - Musée Adrien Dubouché, Limoges

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Gefle Porslinsbruk

Publié le par Baldenberger

Gefle Porslinsbruk

Gefle Porslinsfabrik AB était une usine de porcelaine située à Gävle, en Suède, de 1910 à 1979. Elle était connue pour ses articles en céramique et ses objets utilitaires. Des designers renommés comme Arthur Percy, Eugen Trost et Lillemor Mannerheim ont tous travaillé pour l'entreprise.

L'usine a été fondée en 1910 sous le nom de Gefle Porslinsbruk et est devenue une société anonyme en 1913 sous le nom de Gefle Porslinsfabrik. L'usine a produit à la fois de la porcelaine et du grès feldspathique.

L'usine a fermé ses portes en 1979, mais sa production continue d'être appréciée par les collectionneurs et les amateurs de design.

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Faïence de Moustiers

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Faïence de Moustiers
Faïence de Moustiers
Faïence de Moustiers

L'histoire de la faïence de Moustiers

L'histoire de la faïence de Moustiers débute à la fin du XVIIe siècle, en 1687, avec l'installation de Pierre Clérissy, issu d'une famille de potiers. Il ouvre la première manufacture de faïence à Moustiers, utilisant la technique du camaïeu bleu. La production de Moustiers se distingue rapidement par sa qualité et son style unique.

Le XVIIIe siècle : apogée de la faïence de Moustiers

Le XVIIIe siècle marque l'âge d'or de la faïence de Moustiers. De nombreux ateliers s'ouvrent, employant des centaines d'artisans. La production se diversifie, avec l'apparition de nouvelles couleurs et de décors plus élaborés.

Les grands noms de la faïence de Moustiers

Parmi les grands noms de la faïence de Moustiers, on peut citer :

  • Joseph Olérys : il introduit la polychromie et les décors de grotesques à Moustiers.

  • Jean-Baptiste Laugier : il s'associe avec Joseph Olérys pour créer une nouvelle fabrique.

  • Joseph II Olérys : il succède à son père et dirige la manufacture jusqu'à sa mort en 1790.

  • Jean-Baptiste Chaix : il prend la suite de Joseph II Olérys jusqu'en 1796.

  • Joseph Fouque : il devient le plus important faïencier de Moustiers après la Révolution française.

Le déclin de la faïence de Moustiers

La fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle marquent le déclin de la faïence de Moustiers. La mode change et les faïenceries de Moustiers ne parviennent pas à s'adapter. En 1874, la dernière fabrique ferme ses portes.

Le renouveau de la faïence de Moustiers

Il faut attendre 1927 pour que Marcel Provence relance l'activité faïencière à Moustiers. De nos jours, plusieurs ateliers perpétuent la tradition de la faïence de Moustiers, produisant des pièces uniques et de grande qualité.

Faïence de Moustiers

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Faïence de Moulins

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Faïence de Moulins
Faïence de Moulins
Faïence de Moulins

L'histoire de la faïence de Moulins

L'histoire de la faïence de Moulins est une aventure artistique et économique qui s'est déroulée du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle, dans la ville de Moulins, en Auvergne. Cette production, caractérisée par ses décors uniques et sa fabrication raffinée, a marqué l'histoire de la céramique française et laissé un héritage précieux encore visible aujourd'hui.

Les débuts (1730 - 1750):

  • La première manufacture de faïence à Moulins est fondée vers 1730 par Pierre-Adrien Chauvigny.

  • La production de cette époque s'inspire largement des styles de Nevers et Rouen, avec des décors populaires comme les fleurs, les oiseaux et les motifs géométriques.

  • La faïence de Moulins se distingue par sa pâte fine et blanche, et par l'utilisation d'une palette de couleurs vives et harmonieuses.

L'âge d'or (1750 - 1780):

  • La manufacture de Jacques-Joseph Chicaneau (1750-1780) marque l'apogée de la faïence de Moulins.

  • Chicaneau introduit de nouveaux décors, notamment le style rocaille et les chinoiseries, qui deviennent la spécialité de la manufacture.

  • Les faïences de Moulins de cette époque sont d'une grande finesse et d'une grande richesse décorative, avec des motifs d'une grande originalité.

  • La production de Chicaneau rencontre un grand succès et est exportée dans toute l'Europe.

Le déclin (1780 - 1820):

  • La fin du XVIIIe siècle est marquée par des difficultés économiques et la faïence de Moulins n'est pas épargnée.

  • La manufacture de Chicaneau ferme ses portes en 1780.

  • D'autres manufactures tentent de maintenir la production, mais sans succès.

  • La faïence de Moulins cesse définitivement d'être produite au début du XIXe siècle.

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