Château d'ECOUEN
Le château d'Écouen est un château du XVIe siècle, situé dans le Val-d'Oise, qui abrite depuis 1977 le musée national de la Renaissance. L'édifice appartient à la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur. Le musée est sous tutelle du ministère de la Culture.
cheminée en pierre "Actéon changé en cerf et dévoré par ses chiens pour avoir surpris Diane au bain" provenant d'un ancien hôtel particulier à Chalons sur Marne
Ouverte en 1990, la salle des tissus présente par rotations et par thématiques choisies, les collections textiles du musée
Reliure des "commentaires" de Jules César, d'Etienne ROFFET ; livré édité à Lyon par Sébastien Gryphe et présenté à Ecouen
La conception de Diane et Apollon avec Latone mise en fuite par le serpent Python. Cette première pièce illustre les amours du dieu Jupiter et de la mortelle Latone, et la colère de Junon qui, jalouse, met en fuite sa rivale depuis son char traîné par quatre paons en envoyant le serpent Python, qui prend ici la forme d'un dragon. Jupiter et son aigle lui viennent en aide faisant surgir l'île de Délos sur laquelle elle pourra se réfugier. La naissance de Diane et Apollon et leur transformation en divinités planétaires Latone ne pouvant donner vie ni sur terre ni sur mer, d'après la malédiction de Junon, accouche sur la même île. La tapisserie met en scène Latone accouchant d'Apollon, aidé par sa jumelle Diane. Le second épisode met en scène Jupiter, roi des dieux, prenant sous sa protection ses enfants en leur attribuant les divinités planétaires : Diane devient alors déesse de la lune et Apollon, dieu du soleil.
Provenant du cabinet des émaux de Catherine Médicis de l’Hôtel de Soissons à Paris et élaborée à partir du poème d’Ovide les Héroïdes, l’œuvre de Limosin retrace les amours tragiques des héros et héroïnes antiques. La plaque, nouvellement acquise par le musée d’Ecouen, représente, elle, le roi d’Ithaque, Ulysse, l’un des héros de la guerre de Troie. Comme pour les autres pièces de l’ensemble, le personnage, représenté en buste sur un fond bleu, est identifié par une inscription en lettres d’or.
Léonard Limosin, Le Jugement de Pâris, 1562, Limoges, émail peint, musée national de la Renaissance, Ecouen.
Dans des temps immémoriaux, Pâris, jeune prince de Troie, arbitra une querelle entre la déesse-mère Héra, la déesse de la guerre Athéna, et celle de l’amour, Aphrodite. Les trois déesses se disputaient une pomme d’or devant revenir « à la plus belle », pomme lancée par Éris, déesse de la discorde, pour les punir. Chacune fit une offre à Pâris pour incliner son jugement : Héra offrit la domination de l’Asie et la richesse, Athéna promit la victoire au combat, mais aussi la beauté et la sagesse ; quant à Aphrodite, elle lui fit miroiter Hélène, la plus belle des mortelles. Le jugement de Pâris représente ce moment fatidique où c’est l’amour qui dirige l’action du mortel, et lui fait préférer Aphrodite. Sous le pouvoir de cette dernière, Hélène, mariée au roi de Spartes Ménélas, tombe amoureuse de Pâris et s’enfuit avec lui : c’est le déclencheur de la Guerre de Troie, terrible conflit décrit dans l’Illiade et l’Odyssée.
La collection de céramiques d'Iznik (l'antique Nicée, en Turquie) constituée initialement par le musée de Cluny, était riche de 532 numéros lors de la publication du premier catalogue en 1883 ; Aujourd'hui exposée de manière permanente au musée national de la Renaissance, au château d'Écouen, cette collection -qui présente principalement des plats, mais également des pichets, des hanaps et des carreaux.
On découvre un ensemble exceptionnel, unique au monde, représentatif de la production de la céramique des ateliers d'Iznik des XVIe-XVIIe siècles. Cette céramique ottomane est elle-même l'aboutissement et la synthèse de traditions céramiques antérieures, issues à la fois du monde byzantin, du Proche-Orient islamique et de la Chine, par la route de la Soie.
Assiette : production de Casteldurante : Amour ailé - vers 1570-1575 - majolique italienne à décor polychrome - au centre, un amour et son arc, l'ailé à décor de trophées et attributs militaires formés de casques, armures, boucliers et glaives en jaune sur fond bleu
Bernard Palissy (Agen, vers 1510 - Paris, 1590), céramiste de génie au service de la cour, obtient en 1563 le titre d’« inventeur des rustiques figulines du roi » (poteries à décor naturaliste). Il est l’auteur d’une étonnante vaisselle d’apparat et de grottes artificielles.
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