VAUBAN

Publié le par Baldenberger

VAUBAN

Sébastien Le Prestre, seigneur de Vauban, né le 1er mai 1633 à Saint-Léger-de-Foucherets (actuellement Saint-Léger-Vauban dans l'Yonne), mort le 30 mars 1707, architecte militaire, mais aussi agronome, philosophe et humaniste a construit 150 sites ou citadelles fortifiées.

A la fin de sa vie il n'a pas craint d'affronter la disgrâce de Louis XIV pour se faire l'avocat de la misère du peuple français dans les campagnes.

http://www.sites-vauban.org/Les-fortifications-de-Vauban-en

http://www.linternaute.com/sortir/magazine/photo/les-citadelles-vauban-vues-du-ciel/40-citadelles-vauban-vues-du-ciel.shtml

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_citadelles_de_Vauban

VAUBAN
VAUBAN
VAUBAN

Assiégé plusieurs fois dans la première moitié du XVIIe siècle, le château de Salses est définitivement rattaché à la France par le traité des Pyrénées de 1659, lui faisant progressivement perdre son statut de place forte, suite au recul de la frontière. Le château est transformé en prison en 1682. Lors d’une visite de Vauban, il est décidé d’araser les parapets en 1691, bien que ce dernier juge le château inutile et préconise de le démolir complètement. Par la suite, le château est utilisé comme caserne pour accueillir des troupes de passage, puis sert d’entrepôt de vivres et de munitions. Sous la Restauration, en 1817, le donjon sert de magasin à poudre. Au XIXe siècle, le château laissé à l'abandon et repris par l'état.

http://philatelier.over-blog.com/2022/02/chateau-forteresse-de-salses.html

VAUBAN

Construite à l’emplacement d’un château médiéval ruiné à plusieurs reprises au cours de la guerre de Trente Ans, la première citadelle de Bitche est bâtie par Vauban et son collaborateur Thomas de Choisy. Dès décembre 1673, le Maréchal de Turenne estime qu’il faut fortifier Bitche pour améliorer les défenses de l’Alsace et de la Lorraine.

http://philatelier.over-blog.com/2022/03/bitche.html

 

VAUBAN

En 1674, Louis XIV, avec l’aide de Vauban, conquiert la Franche-Comté. Devenue française, le Roi-Soleil donne à la ville de Besançon un rôle stratégique important : elle doit protéger la nouvelle frontière gagnée à l’est du royaume de France. Besançon est une place naturellement protégée par un méandre du Doubs qui enserre la ville. Un mont ferme cette boucle au sud : c’est sur ce site géostratégique que Vauban décide de construire l’une des meilleures places fortes d’Europe. L’ensemble de la place est terminé en 1684, soit 9 ans après le début de la construction. Ses fortifications sont étagées selon le relief et créent ainsi plusieurs étages de feux. Le corps de place abrite les bâtiments destinés à la vie quotidienne des soldats.

http://philatelier.over-blog.com/2021/09/besancon.html

VAUBAN

Vauban intervient à Belfort en 1675 et procède à une modernisation de l’enceinte. À partir de 1687, il remanie en profondeur le château et l’enceinte qu’il dote de cinq tours bastionnées avec contre-gardes.

http://philatelier.over-blog.com/2022/05/le-territoire-de-belfort-timbre.html

VAUBAN

En mars 1683, Sébastien Le Prestre de Vauban, Commissaire général des fortifications,  débarque à Belle-île. Souhaitant faire de la citadelle de Belle-île « l’une des meilleures places du royaume », il l’intègre dans un dispositif complet de défense insulaire qu’il a concocté en s’embarquant pour deux tours de l’île. Corps de gardes, batteries de côte, barrages de plages et retranchements, redoutes, enceinte urbaine : toute la grammaire de la construction défensive est sollicitée. Mais ces recommandations ne seront pas écoutées. En 1761, au cours de la guerre de Sept Ans, les Anglais prennent la citadelle, rendue vulnérable par l’absence d’enceinte urbaine.

http://philatelier.over-blog.com/2022/03/belle-ile-en-mer.html

VAUBAN

Vauban intervient à partir de 1668 ; il conserve quatre bastions datant de l’époque de Charles Quint et en construit quatre nouveaux. Il régularise ainsi l’enceinte de Le Quesnoy. Deux des bastions sont équipés d’un orillon, et cinq autres sont doublés d’une contregarde, le tout précédé des inondations de tenailles, de demi-lunes, de flèches et d’un chemin-couvert. Le système d’inondation repose sur la demi-lune des Suisses, ancien saillant de l’enceinte espagnole que Vauban transforme en un double ouvrage détaché couvrant à la fois les vannes entre deux nappes et le principal moulin de la place. Les batardeaux et la digue de l’étang d’Aulnoye sont bâtis en 1672. L’étang du Fer à Cheval complète les défenses. La réfection est interrompue en 1673 par la guerre de Hollande mais reprend en 1675 avec la création de l’étang du Pont Rouge. En 1678, Le Quesnoy est intégrée à la première ligne du Pré Carré. En 1698, après la Guerre de la Ligue d’Augsbourg, Vauban dépose un dernier projet de modernisation : les demi-lunes de terre des fronts 6 à 8 doivent être maçonnées et agrandies et dotées de tenailles, la contregarde du bastion Soyez doit être achevée et une autre ajoutée au bastion Impérial. La défense de la porte Fauroeulx doit être améliorée par la création d’un retranchement entre les deux étangs défensifs. L’ingénieur Génédot, en poste sur place critique ce projet mais ne propose rien d’autre en échange. Les travaux prévus par Vauban ne sont pas réalisés.

http://philatelier.over-blog.com/2022/03/le-quesnoy.html

VAUBAN
VAUBAN

Dès 1698, le roi ordonne à Vauban de visiter les places des frontières de l’est et de reconnaître ce qui peut être construit face à Breisach-am-Rhein. Vauban choisit le site de Neuf-Brisach pour sa proximité avec Breisach-am-Rhein, tout en étant hors de portée. Il soumet trois projets à Louis XIV qui choisit le plus important et le plus coûteux. Celui-ci prévoit la construction ex-nihilo d’une ville fortifiée octogonale, dotée d’une double enceinte : d’abord un rempart de sûreté équipé de courtines et de tours bastionnées à échauguettes, ensuite un rempart de combat composé de bastions détachés, de larges tenailles, de huit demi-lunes dont quatre avec réduits, d’un chemin couvert, et d’un large glacis. Un ouvrage à couronne composé de deux fronts était également prévu devant le front nord-est mais jamais réalisé. L’enceinte est percée de quatre portes dites de Belfort, Colmar, Strasbourg et Bâle. Elles sont pourvues de ponts dormants puis de pont-levis, de voûtes à l’épreuve, de herses et de corps de garde. Sur le plan urbain, Vauban établit des principes simples pour régir l’organisation interne de la ville neuve. Les rues sont percées selon une symétrie parfaite, parallèles et perpendiculaires les unes aux autres. 48 îlots de dix parcelles s’organisent en damier autour de la place d’armes centrale, distincte de la place du marché. Les îlots face à la place d’armes sont destinés à accueillir l’église, la maison du gouverneur, les pavillons du lieutenant du roi et du major et l’hôtel de ville. Les logis d’ingénieurs, d’officiers et les magasins divers sont répartis dans les différents ilots urbains, au milieu de maisons civiles. Les casernes sont placées le long des remparts. Les maisons sont équipées de chambres supplémentaires pour loger des renforts et de caves voûtées pour servir d’abri anti-bombardement. Quatre puits publics sont creusés à chaque angle de la place d’armes centrale, et cinq devant les casernes. Les îlots prévus pour les habitants doivent permettre la construction de 340 maisons à raison de dix maisons par carré et loger 3 500 habitants.

La citadelle de Blaye (Gironde) est un complexe militaire de 25 hectares bâti entre 1685 et 1689 par l'ingénieur militaire François Ferry, directeur général des fortifications de Guyenne, sous la supervision de Vauban.

VAUBAN
VAUBAN

Publié dans TROMBINOSCOPE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article