Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Thunbergie à grands fleurs

Publié le par Baldenberger

Publié dans herbier philatélique

Partager cet article
Repost0

Les tapisseries

Publié le par Baldenberger

Les tapisseries
Les tapisseries
Les tapisseries

La technique était connue depuis l’Antiquité, mais ce n’est qu’au XIVe siècle qu’un art de la tapisserie se développe véritablement, avec l’apparition de grandes tapisseries à scènes narratives, formant des tentures historiées.  En effet, les tapisseries sont rarement des pièces isolées : une tenture historiée rassemble plusieurs tapisseries qui figurent les différents épisodes d’une même histoire.

La tapisserie est un tissu fabriqué sur un métier à tisser ou bien à la main, dont le tissage représente des motifs ornementaux.

Au départ est créé un carton, qui est l'ébauche en dimensions réelles de la tapisserie. Le carton est une sorte de maquette peinte, qui indique la composition, les motifs et les couleurs. D'abord exécutée par les tapissiers, elle devient une activité à part entière, celle des peintres-cartonniers.

Le carton peut être fait à partir d'une peinture, comme on le voit à partir du XVIe siècle avec la reproduction en tapisseries de tableaux de Raphaël.

Le tissage se compose de deux ensembles de fils entrelacés, ceux parallèles à la longueur, les fils de chaîne, et ceux parallèles à la largeur, les fils de trame. Les fils de chaîne sont mis en place sous tension sur un métier, et le fil de trame est transmis par un mouvement mécanique de va-et-vient sur tout ou partie de l'ouvrage.

Souvent la tapisserie est une réalisation textile décorative d'ameublement, se classant dans les arts décoratifs.

La tenture murale d'une pièce peut être constituée d'une seule ou d'un ensemble de tapisseries.

 

Les tapisseries
Partager cet article
Repost0

Tapisserie Charles d'Orléans

Publié le par Baldenberger

Tapisserie Charles d'Orléans
Tapisserie Charles d'Orléans
Tapisserie Charles d'Orléans



Cette tapisserie du XVe siècle est l'œuvre d'un atelier Franco - Flamand. Conservé au catalogue du Musée des Arts décoratifs de Paris.

Tapisserie sur laquelle figurent deux personnages sous un dais, vers 1460-1465, Paris, musée des Arts décoratifs.

Le couple représenterait le duc Charles d'Orléans et Marie de Clèves selon le Guide illustré du Musée des arts décoratifs, 1923 ; Raimond Van Marle, Iconographie de l'art profane au Moyen-âge et à la Renaissance, et la décoration des demeures. La vie quotidienne, 1931-1932). Toutefois, Anna Maria Cetto identifie plutôt les personnages au duc Louis Ier de Savoie et à sa femme, Anne de Lusignan.

Une construction symétrique, de longues flammes nettement marquées, un dessin et des contrastes bien affirmés, font de cette pièce une œuvre franche, équilibrée.

Tapisserie Charles d'Orléans
Partager cet article
Repost0

Otto NAGEL

Publié le par Baldenberger

Otto NAGEL

"Waldarbeiter" 1935

Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin

Otto NAGEL
Otto NAGEL

"Mädchenbildnis -Tochter Sibylle" 1948-1955

Staatliche Kunstsammlungen Dresden, Galerie Neue Meister

Otto NAGEL
Otto NAGEL
Partager cet article
Repost0

Le sceptre de Charles

Publié le par Baldenberger

Publié dans herbier philatélique

Partager cet article
Repost0

Border collie

Publié le par Baldenberger

Publié dans Bestiaire

Partager cet article
Repost0

Maurice GENEVOIX

Publié le par Baldenberger

Maurice GENEVOIX
Maurice GENEVOIX
Maurice GENEVOIX
Maurice GENEVOIX
Maurice GENEVOIX

Je suis né à Decize (Nièvre), le 29 novembre 1890.

Je fus élève au lycée d’Orléans, puis au lycée Lakanal, avant d’entrer à l’École normale supérieure.

Mobilisé en 1914, j’ai interrompu mes études pour rejoindre le front comme officier d’infanterie. Très grièvement blessé, l’épreuve terrible que fut la guerre des tranchées m’inspira la matière des cinq volumes de Ceux de 14 : Sous Verdun (1916), Nuits de guerre (1917), Au seuil des guitounes (1918), La Boue (1921), Les Éparges (1923), œuvre qui prendra place parmi les grands témoignages de la Première Guerre mondiale.

La paix revenue, je renonçai à ma carrière universitaire pour me retirer en Sologne et me consacrer à la littérature.

Mon œuvre abondante a souvent pour cadre la nature du Val-de-Loire dans laquelle évoluent en harmonie hommes et bêtes.

Rémi des Rauches (1922), Raboliot, qui me valut une précoce reconnaissance avec le prix Goncourt 1925, La Boîte à pêche (1926), Les Mains vides (1928), Rroû (1930), L’Assassin (1932), Gai-l’Amour (1932), Forêt voisine (1933), Marcheloup (1934), Le Jardin dans l’île (1936), La Dernière Harde (1938), Les Compagnons de l’Aubépin (1938), L’Hirondelle qui fit le printemps (1941), Sanglar (1946), L’Aventure est en nous (1952), Fatou Cissé (1954), Routes de l’aventure (1959), Au cadran de mon clocher (1960), La Loire, Agnès et les garçons (1962), Derrière les collines (1963), Christian Caillard (1965), Beau Français (1965), La Forêt perdue (1967), Images pour un jardin sans murs (1968), Tendre bestiaire (1969), Bestiaire enchanté (1970), Bestiaire sans oubli (1971), La Mort de près (1972), Un jour (1976), Loreleï (1978), La Motte rouge (1979), Trente mille jours (1980).

Observateur très attentif, très subtil, très profond de la vie des champs et des forêts, mon style descriptif, exemplaire, est souvent comparé à celui de Colette.

Candidat au fauteuil de Louis Gillet, au mois d’avril 1946, je m’étais retiré devant Paul Claudel. Je fus élu le 24 octobre suivant, sans concurrent, par 19 voix au fauteuil de Joseph de Pesquidoux et fus reçu le 13 novembre 1947 par André Chaumeix.

J’ assumai pendant quinze ans, de 1958 à 1973, la charge de secrétaire perpétuel avec un dévouement et une bonne grâce.

La mort m’emporte le 8 septembre 1980.

J’entre au Panthéon le 11 novembre 2020.

Publié dans TROMBINOSCOPE

Partager cet article
Repost0

Jean-Paul SARTRE

Publié le par Baldenberger

Jean-Paul SARTRE
Jean-Paul SARTRE
Jean-Paul SARTRE

Je suis né le 21 juin 1905.

Après l'Ecole Normale Supérieure, je passe l'agrégation en 1929 ; c'est à cette période que je fais la connaissance de Simone de Beauvoir.

Je suis nommé professeur de philosophie au lycée du Havre, puis à Neuilly en 1937.

La Seconde Guerre Mondiale, dans laquelle je suis tour à tour soldat, prisonnier et auteur engagé, me permet d'acquérir une conscience politique et de ne plus être l'individualiste que j’ai été dans les années 1930. Pendant la guerre, je rédige mon premier essai qui deviendra une oeuvre philosophique majeure, "L'Être et le Néant", où j’ approfondis les bases théoriques du système de pensée.

Recruté par Albert Camus en 1944, je deviens reporter dans le journal "Combat".

Dans les années qui suivent la libération, Je connais un énorme succès et une très grande notoriété comme chef de file du mouvement existentialiste qui devient une véritable mode. Dans la revue "Les Temps modernes" que j’ai créée en 1945, je prône l'engagement comme une fin en soi, avec à mes côtés Simone de BeauvoirMerleau-Ponty et Raymond Aron.

On me dit l'héritier de Descartes  mais j’ai aussi été influencé par les philosophes allemands HegelMarxHusserl, et Heidegger. Dans "l'Etre et le Néant", traité de l'existentialisme , j’ aborde les rapports entre conscience et liberté. L'ouvrage s'articule autour des thèmes de la conscience, de l'existence, du pour-soi (manière d'être de l'existant), de la responsabilité de l'être-en-situation, de l'angoisse lorsque la conscience appréhende l'avenir face à sa liberté, de la liberté d'échapper à l'enchaînement des causes et déterminations naturelles, du projet lorsque la conscience se projette vers l'avenir.

Pour moi, Dieu n'existant pas, les hommes n'ont pas d'autres choix que de prendre en main leur destinée à travers les conditions politiques et sociales dans lesquelles ils se trouvent.

Le théâtre et le roman me sont des moyen de diffuser mes idées grâce à des mises en situation concrète (Huis clos, Les mains Sales, La nausée...). Je mène une vie engagée en me rapprochant du Parti communiste en 1950, tout en gardant un esprit critique, avant de m'en détacher en 1956 après les événements de Budapest.

Je garde cependant mes convictions socialistes, anti-bourgeoises, anti-américaines, anti-capitalistes, et surtout anti-impérialistes.Je mène jusqu'à la fin de mes jours le 15 avril 1980, de multiples combats : contre la guerre d'Algérie et la guerre du Viêt-Nam, pour la cause palestinienne, les dissidents soviétiques, les boat-people....

Je refuse le prix Nobel de littérature en 1964 car,  "aucun homme ne mérite d'être consacré de son vivant".




Principales oeuvres :

  • La Nausée (1938)

  • Le Mur (1939)

  • Les Mouches (1943)

  • L'Etre et le Néant (1943)

  • Huis clos (1945)

  • L'âge de raison (1945)

  • L'existentialisme est un humanisme (1945)

  • Morts sans sépulture (1946)

  • La Putain respectueuse (1946)

  • Réflexion sur la question juive (1947)

  • Les mains Sales (1948)

  • Le Diable et le Bon Dieu (1951)

  • Les Séquestrés d'Altona (1959)

  • Critique de la raison dialectique (1960)

  • Les Mots (1964)



 

Publié dans TROMBINOSCOPE

Partager cet article
Repost0

Simone de BEAUVOIR

Publié le par Baldenberger

Simone de BEAUVOIR
Simone de BEAUVOIR

Je suis née le 9 janvier 1908 à Paris. Ma famille est aisée et je reçois une éducation bourgeoise, stricte et catholique.

La banqueroute de mon grand-père maternel, banquier, précipite notre famille dans le déshonneur et nous prive de ressources.

Mon père cependant me transmet le goût de la littérature et des études, seuls moyens selon lui de « sortir ses filles de leur médiocre condition ».

A l'âge de quatorze ans, je deviens athée, marquant mon émancipation d'avec ma famille, et je décide de devenir écrivain. Après mon baccalauréat, j’étudie les mathématiques, les lettres et la philosophie. C'est à la faculté des lettres de l'université de Paris que je rencontre Jean-Paul Sartre avec qui je noue une relation légendaire, "un amour nécessaire" que seule la mort séparera. En 1929, je suis reçue deuxième au concours d'agrégation de philosophie, juste derrière Jean-Paul Sartre.
 

Je suis nommée à Marseille tandis que Jean-Paul Sartre est affecté au Havre. Pour faciliter notre rapprochement, Jan-Paul me propose de l'épouser, mais je refuse, car pour moi, "le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. En modifiant nos rapports avec autrui, il eût fatalement altéré ceux qui existaient entre nous." Je parviens néanmoins l'année suivante à me reprocher en obtenant un poste à Rouen.

Nous sommes mutés à Paris peu avant la Guerre. Peu satisfaite par le métier d'enseignant, je l'abandonne en 1943 pour m'orienter vers une carrière littéraire. Avec Sartre, Raymond Aron, Michel Leiris, Maurice Merleau-Ponty, Boris Vian et d'autres intellectuels de gauche, je fonde en 1945 la revue "Les temps modernes" dont le but est de faire connaître l'existentialisme à travers la littérature contemporaine.

Grâce à mes romans et essais où je traite de mon engagement pour le communisme, l'athéisme et l'existentialisme, j’ obtiens mon indépendance financière qui me permet de me consacrer entièrement à l'écriture.

Je voyage dans de nombreux pays où je rencontre des personnalités communistes comme Fidel Castro, Che Guevara, Mao Zedong, Richard Wright.

J’ obtiens la notoriété en publiant en 1949 Le Deuxième Sexe, un essai philosophique et féministe, qui devient la référence du féminisme moderne. Il me révèle comme une grande théoricienne du mouvement de libération de la femme.

J’ obtiens le prix Goncourt en 1954 avec Les Mandarins, roman qui met en scène des intellectuels parisiens confrontant leurs points de vue sur la société française au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

À partir de 1958, je publie une série de récits autobiographiques sur mon milieu rempli de préjugés, sur mes efforts pour en sortir, sur ma relation avec Sartre.

Je joue un rôle important dans les combats de Gisèle Halimi et Elisabeth Badinter pour la reconnaissance des tortures infligées aux femmes lors de la Guerre d'Algérie et pour le droit à l'avortement.

En 1971, j’ assure la direction de la revue d'extrême gauche, Les Temps Modernes.

Après la mort de Jean-Paul Sartre en 1980, je fais de Sylvie Le Bon, une jeune étudiante en philosophie connue dans les années 1960, ma fille adoptive et l'héritière de mon oeuvre littéraire.

Depuis le 14 avril 1986, je partage la même tombe que Jean-Paul Sartre au cimetière Montparnasse.

 

Principales oeuvres :

  • L'Invitée (roman, 1943),

  • Pyrrhus et Cinéas (essai, 1944),

  • Le Sang des autres (roman, 1945),

  • Les Bouches inutiles (théâtre, 1945),

  • Pour une morale de l'ambiguïté (essai, 1947),

  • Le Deuxième Sexe (essai, 1949),

  • Les Mandarins (roman, 1954),

  • Privilèges (essai, 1955),

  • La Longue Marche (essai, 1957),

  • Mémoires d'une jeune fille rangée (autobiographie, 1958),

  • La Force de l'âge (autobiographie, 1960),

  • La Force des choses (autobiographie, 1963),

  • Une mort très douce (autobiographie, 1964),

  • La Femme rompue (roman, 1967),

  • Tout compte fait (autobiographie, 1972),

  • La Cérémonie des adieux suivi de Entretiens avec Jean-Paul Sartre : août - septembre 1974, (autobiographie, 1981)

 

Publié dans TROMBINOSCOPE

Partager cet article
Repost0

Le schnauzer

Publié le par Baldenberger

Publié dans Bestiaire

Partager cet article
Repost0